Ton parcours est une ode de vie, Toi que l’entrée faydatique a sublimé les projecteurs des âmes, Tu ne peux plus contenir Ton amour car il déborde un peu plus chaque jour, O digne prince d’amour …
En plein milieu de la nuit lorsque la douce obscurité emplit ma petite pièce
Mon esprit se met à errer, les yeux grands ouverts, je marche vers Ta face
Toi, Cheikh Boubou Sy, le contemporain et témoin oculaire de la Fayda
Je T’envoie, le compliment du ciel, Toi l’océan de majesté natif du Fouta…
A la rencontre de Cheikh Ibrahim Ton âme s’est emballée et s’est parfumée
Faisant déborder d’allégresse Ton jardin sacré, ce pur royaume des fées
Tu es une créature qui abrite une immortelle paix inscrite dans Ton être éveillé
Toi, le nuage de bonheur du fleuve, le géant par la richesse du cœur et l’humilité
Ton parcours est une ode de la vie, ainsi je célèbre Ta prestation suprême
Toi que l’entrée sur le plateau faydatique a sublimé les projecteurs des âmes
Et les applaudissements nourris de mon cœur ont raisonné jusqu’à l’oreille
Des étoiles dans un tollé d’amour ou les anges se sont invités à ce merveille
Entre Tes lignes, je lis les degrés de Ton Mahama de Ton divin charme intense
Et me voilà fatalement Cheikh Boubou,emporté par Ta tempête de grâces
Toi qui a effectué Ton premier voyage vers la capitale pour creuser le Fiqh
La charia et les enseignements prophétiques avant de Te frayer un chemin
Dans le ruisseau d’amour aux reflets de soleil emplis de ferveurs gnostiques
Et dans un océan immense de tendresse et de douceur, un afflux sans fin
Et tous Tes sens Maitre en effervescence abondent vers la chaleur de la Fayda
De Ton quartier Niary Tally Tu sentais la Mahrifa dans la maison de Yahya Ba
Naviguant sur son atmosphère, ses succulences; et là Ton phare mahrifal arrima
Après le Fathou, Tu as marqué Ta présence à Médine ou Tu as rencontré Barhama
Sur ce pont Ta grâce et Ta beauté sont en fleurs et Ton remède hissant les voiles
Et Ta raison de vivre accosta sur les rives de Barham et Tu T’es mis sur sa toile
Toi, le diplomate en compagnie de Mouhammad Mamoune Ibrahima Niass
Dans ces voyages au Darfour pour éteindre les émotions arides inefficaces
Les coups bas, les faux débats, la misère en pagaille, l’égoïsme qui s’y menace
Tu ne peux plus contenir Ton amour, il déborde un peu plus chaque jour
Et combien c’est admirable à voir Ton univers, O digne prince d’amour
Les saints Te vénèrent,Toi, l’éveilleur, l’admirable, le méritant prince du ciel
Toi, l’optique des soleils, le pur éducateur aux performances exceptionnelles
Sur tous les toits, Tu as chanté la Fayda, exalté le grand pôle Baye Barham
Un mot de Toi et voilà qu’on tremble avec un grincement parcourant l’âme
De tout notre être éveillant nos sens à en perdre l’haleine, Cheikh Boubou …
Souvent seul dans ma chambre, allongéje consomme de Toi Maitre, tout
Tes homélies qui me console et me comble intimement, me rassasie de sagesses
Me retranchant dans les moindres détails des pensées infectes et de la tristesse
Révèle-nous Ô le contenu de Tes pouvoirs, Toi cette bienvenue du Fouta
Toi, le maître incontesté de la dévotion qui donne l’espoir sous le pied Touba
La divine fleur qui refleurit loin de ses origines qui engendre grâces et faveurs
Ce morceau de bois de Baye, d’une voix somptueuse Te chante grand-père
Alors al hamdoulilah, d’avoir reçu,ce vent doux qui m’insuffle ces vers mystères…
Je ne Te connais pas, mais mon cœur voudrait entrecroiser Ta sublime lumière,
Et mon âme m’indique l’avenue qui mène à Ton éminente et noble carrière
Car Tu es chanté et honoré de l’autre côté du mur depuis le périmètre sacré
Toi, qui brulait intérieurement de feux et qui est cachait à tous les regards
Ta vie n’a pas été facile mais armé de volonté Tu es resté toujours debout
Et Tu as travaillé d’arrache-pied pour pourvoir Ta famille jusqu’au bout
Les vagues de vocables déferlent sur mon navire de poèmes en mission
À l’heure où passent ces piroguiers au bord de ces lacs soumis à l’exaltation
Et mon énergie afflue vers Ta station, lieu de prédilection des sommets
Et je suis à genoux car aucune occasion n’est perdue pour Te servir, Toi, être élevé
Tu es comme le soleil qui a tenté d’être discret mais cela lui est impossible
Car ses rayons sont allés se réfugier à l’horizon de la mer inconnaissable…
Pardon quand j’outrepasse Tes règles, Toi sincère Maitre Cheikh Boubou Sy
Et accepte ce modeste présent même s’il n’a pas pu décrire du plus noble esprit
Et de la plus noble des manières, les qualités si élevées qui ont marqué Ta riche vie
Merci à Ton fils cette flamme d’espoir, ce vertueux sincère, Ton digne Mahmout Sy…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)