A CHEIKH IBRAHIMA DIOUF (Le mystérieux): Tu entends avec un autre sens les activités quotidiennes des anges mandatés, Toi que Baye a décerné un rang jamais décerné à un zakir, Tu étais un arabe devenu un miracle en chair noir , Ton odorat est si puissant que tu humais le parfum qui scuinte de kourssiyou… (Par le poète de la Fayda EL HADJI ABDOULAYE FAM MA PLUME UNE LUMIÈRE)
IBRAHIMA DIOUF DIT IBOU DIOUF (Le mystérieux)
Ma plumé n’a cessé de trembler face à ma joie débordante de Te chanter
De Te sentir présent sur les terres où tous les Zakirs Te rendent hommage
Car Ta grâce est étalée, estampillée sous le sceau de la mystique des sages
Les unes par leur voix, les autres par leur plume et me voilà comme Toi, hanté
Voulant boire à Ta science pour rendre mon âme ivre toujours dévouée à Barhama
Afin de poursuivre avec assurance mon chemin de poète de la Faydatidianiya
Ouvre-moi ses vannes où sont installés les secrets qui mènent à la félicité
Pour accéder Maitre à ces hautes faveurs dont Tu es seul à détenir les clés
Tu entends avec un autre sens les activités quotidiennes des anges mandatés
Toi que Baye a décerné un rang jamais décerné à un Zakir ni avant, ni après Toi
Car Tu es l’illettré le plus savant de son époque qui flairait les encens dans la foi
Je ne peux pas détecter le temps de Ta venue dans les espaces interstellaires
Car Tu étais en réalité un arabe et Tu es devenu O Maitre, un miracle en chair
Avant Tu étais dans les ombres, dans le dépôt, puis Tu descendis sur Ta propriété
Et Tu n’as cessé de passer de monde en monde jusqu’à que Ta place soit fortifiée
Toi qui a dégusté le lait pur, extrait de l’index de Cheikh Ibrahim dans sa belle cité
Mbowene a du mérite pour T’avoir donné femme, O Cheikh Ibrahima Diouf
Tu es resté cinq ans à la cité de Sokone pour attendre le pole, et voilà Ton divin Ouf
Ainsi lorsque Baye, y arriva avec Sayda Aïssatou Sarr et Mouhammad Zeynabou
En mille neuf cent trente-deux, Ta vie s’entremêla au point focal du divin rendez vous
Ton cris de cœur fut « Tarbiyoulene Haam Yaala Imamou Faydoubi Gneuwna »
Ton odorat est si puissant que Tu humais le parfum qui suinte de Kourssiyou
De Ta Gambie à Koussassas, près de Keur Ayib, Tu as psalmodié le ‘’Borom faydou’’
Et Tu montras au monde entier comment chanter, le vénéré Cheikh Ibrahima Niass
De Ta naissance à keur Tamba en mille neuf cent deux, Tu es devenu un As
Toi Maitre qui avais fredonné en mille neuf cent quarante-quatre tout haut
« Que le grand astre changera de trajectoire à Londres avec son manteau »
Et Trente et un an plus tard en mille neuf cent soixante-quinze Barhama
Mourut au Royaume Uni dans le centre hospitalier de Saint-Thomas.
Tu as préparé la venue de celui par qui, est né la beauté à son état achevé
Tu es tenace dans l’amour indéfectible que Tu voue à Barham, le paraclet
Tu as été absorbé par un rêve consommé, loin des regards haineux
Tes allers et retours incessants de la terre aux cieux étaient mystérieux
J’ai envie de Te couronner de la médaille la plus élevée pour Ta fidélité
De Te louer de la plus élégante des manières pour que ma plume soit élevée
Je vois dans mes balades diurnes Ta main peigner de grâces mon inspiration
Me mettant sur la piste de Tes grands chantres éteints en Toi dans Ta mission
Tu prenais le temps de chanter Baye pour faire vibrer son corps caparaçonné
Car la nature de Ton amour est faite d’incantation à répétition qui Te fut destinée
Toi qui a peigné d’un voile divin le visage de l’univers de cet être qui nous est cher
Tu es l’essence des Zakirs, le code de leur inspiration connecté aux mystères.
Jamais j’ai connu un homme aussi démonstratif que Toi Cheikh Ibou Diouf .
J’ai visité l’histoire des grands Zakirs mais aucun d’entre-deux ne T’égal, O chef
Tu es le Bousseyrou de Cheikh Ibrahim et Tu as été muté sous cet organisme
Alors que Tu reposais dans le périmètre sacré attendant la lame du paganisme
Une zone de haute sécurité qu’a droit que les âmes choisies auprès de Barham
Enfant, Tu es resté des jours sans ouvrir les yeux attendant le grand pôle
Le marabout Sossé prédit alors que Tu sens la pureté de son céleste souffle
Et le jour où Tu les as ouverts ils étaient rouges de sang, qui es-Tu alors esprit ?
Ton envie de chanter s’enchainent et se fondent dans la ‘’Mahrifatou Bilahi’’
Et moi, je suis un poète qui n’a pas l’âme d’un chanteur mais pour qui son amour
Le pousse à chanter pour ne pas rester dans son monde et ses mauvais tours
Ton corps semble être enterré à ‘’koussassas’’ mais mystérieusement charrié à Kocci
Alors laisse-moi pénétrer l’espace magnétique à Ton honneur khatimou Rabbani
Toutefois Mes envies ne se limitent pas seulement à ça, je veux capter Ta magie
Pour enfin pénétrer le mystère qui couve l’énergie que le seigneur T’a octroyé
Tes deux lumineux disciples Ali Faye et Omar Kébé ont reçu Ton patrimoine,
O l’homme au triomphe immense qui respire l’atmosphère de la bonne guidance
D’une clarté ardente qui ravie toute âme, un vrai connaisseur de tous les mystères .
Je veux être un aspirant qui Te lègue son cœur et Te voue tout son amour
Toi le pur en faits et en gestes et qui a maitrisé le passé, le présent et le futur
Cheikhou Faye Banjul avait prédit la venue de Baye à Sokone et Tu l’avais confirmé
Car Tu avais la netteté du regard, Toi l’aurore du bon jour, la lampe allumé
Car Tu avais la netteté du regard, Toi l’aurore du bon jour, la lampe allumée
Du coup de fusil, Tu avais prédit Ta mort et la naissance de Ton futur enfant
Toi qui communiquais avec les pigeons et qui puisait dans leur esprit courant
O maitre qui est si près de Baye, emportez-moi tout près de lui pour recevoir des dons
Et ranimez le courage de mon âme et faites que ma muse entre ciel et terre soit un pont
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)