A CHEIKH IBRAHIMA NIASS, 26 JUILLET 1975 – 26 JUIILET 2024: Écoute la voix de mon cœur en ce jour qui soupire, Tu es au-dessus de tout ce que je peux dire, Toi la lumière qui ouvre et ferme toute lumière (Par Elhadji Aboulaye Fam)
Écoute la voix de mon cœur en ce jour qui soupire,
Qui se lamente qui s’étonne qui saigne qui T’admire
O Cheikh Ibrahim, Tu es le plus éloquent du monde Sir.
Tu es au-dessus de tout ce que je peux dire.
Et le soleil est le commensal de Ton sourire.
Et voici que l’encre, la plume et ma voix en ce sens
Qui tentent de Te chanter, professent leur impuissance,
Tu es l’exégèse en soi celui dont la jurisprudence,
Et la grammaire Te voit océan dans leur science,
Toi-même qui as changé de vêtement depuis Fass.
Toi Maître, Toi Fardou Jamihou Niasse.
Le contenu du kanezou, le compagnon d’Abil Abbas
Tu es la lumière qui ouvre et ferme toute lumière
Dieu T’a manifesté O maitre toute Sa grandeur
Aujourd’hui en ce jour ^particulier, Fam clame Ta splendeur
Toi l’explorateur des mystères en profondeurs.
Toi le maitre de nos jours et de nos faveurs.
Le vingtième siècle T’a considéré à Ta juste valeur,
Toi qui as ouvert les trésors du trône qui cloîtrent l’océan de vie
Tu es le chauffeur de la dialectique ascendante, le Mihradji
Le guide caché du maître soufi Al Mansour Al Halladj
Ton odeur est un parfum venant d’Arabie,
Qu’avait flairé le soufi Ibn Arabi.
Tu es Cheikh Ibrahim, le Bahroul Bouhouri
Ô Mawlana Cheikh ibrahim, Babou Lahi,
Tu es la bibliothèque de l’islam, Bilahi.
Tu es le sirou manifeste du KHalamoune Khal qui.
Toi Tal Khatil Khaqui bil Khaqui,
Toi qui n’es de cette vie jamais parti,
Toi qu’on nomma Baye Sifati zati.
À Toi le Khalifat de Dieu, la forme du monde,
La synthèse de toutes les qualités cosmiques profondes
Tu es Abou Ishaq, le pôle suprême de Mouhammad,
Le résumé de tout l’ordre céleste
Tu étais en Eden dans Dieu, et par Dieu, manifeste
Tu es celui dont nul ne conteste la sainteté,
Dans la douceur de la chambre sans lampe et dans la pureté
Tu naquis Toi, le pénétrant qui se cache derrière le pénétré.
Tu es l’élu du temps dans toutes les contrées
Toi l’essence de la Kaaba céleste de Baytal Mahmour
Ce septième ciel ou je T’ai trouvé o Baye Toi An Nour…
Tu es la voie de la cité royale dans l’au-delà, La pierre angulaire
Ô Cheikh ibrahim, le secret de la lettre ‘’chiin’’.
Toi que Dan Fodio avait couronné Charafoul-Din al Din,
Tu es le soutien du dais du trône de Dieu.
À Ta beauté, je suis muet aveugle de mes yeux.
Je T’implore avec le culte pur et la ferveur religieuse
Car Tu es le seul objet de mes prières pieuses.
Tu es né dans le plus somptueux des ornements.
Toi qui as fait de l’Afrique le modèle des continents.
Ni le temps ni la distance ni même la mort,
N’effaceront le beau souvenir de Ton corps,
Car le jour où Tu T’es penché sur mon berceau,
Tu ne T’es plus jamais relevé, Tu es dans ma peau.
Ô Barham, conducteur des âmes dans les droits sentiers,
Tu es l’imam de tous et de chacun en particulier.
Toi soleil de la religion, la synthèse de toutes les lois
Avant Toi, Maître aucun saint n’a été au-dessus de Toi.
Tu es l’ombre de Dieu, la lumière de son essence, sa joie.
De la grande croix de l’ordre du mérite du Sénégal
Tu es le pèlerin de l’univers, Tu es le maître sans égal.
La miséricorde de Dieu pour les créatures inégales
Nourou Yahiin, le singulier, le Houtbou Zamane
À Toi la couronne du surnom de Charafoul-Din
Toi Barham le secret des lettres Alif, Lam, Mim.
Ô Cheikh Ibrahim, le grenier divin, le Rouhoul woudjod,
Qui a chargé mon cœur de grâces et de ‘’mboots’’
Ô Cheikh Ibrahim, l’annonce enchantée de Dan Fodio,
Tu nous es venu sous le baobab à Taïba
Toi forteresse céleste du plan Ahadiya
O Hidjabou Ahzam, le purificateur de la sunna
Toi l’océan de sainteté, le miroir qui reflète le Dieu Allah
Tu seras à jamais dans Ton cœur BARHAMAAAAAAAAAA
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)