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A CHEIKH KABOU BAKHOUM: De Ton Saloum natal dans la localité gratifiée de Ndoffane Laghem Tu naquis, Toi la lumière sublime de bonté et de miséricorde, un pur joyau caché, Toi, le détenteur de la réglementation secrète du mystère de Tassawuf, je T’ai vu scintiller tel une perle dans les espaces cachetés et mystérieux… (Par le Professeur El Hadji Abdoulaye Fam )

A CHEIKH KABOU BAKHOUM

A CHEIKH KABOU BAKHOUM: De Ton Saloum natal dans la localité gratifiée de Ndoffane Laghem Tu naquis, Toi la lumière sublime de bonté et de miséricorde, un pur joyau caché, Toi, le détenteur de la réglementation secrète du mystère de Tassawuf, je T’ai vu scintiller tel une perle dans les espaces cachetés et mystérieux…

J’écris des textes à haute portée mystique dédiés à Cheikh Ibrahima et ses soldats
Dans un élan de divine essence connectant ma conscience à celle de la Fayda
J’ai pourtant parcouru un long sentier qui m’a mené vers le sanctuaire des inspirés
Et j’ai compris alors que c’est dans cette écriture que résidait ma paix intérieure

Et une voix me parlait à voix basse, me dictant Tes qualités pour alors Te chanter
Toi, Cheikh Kabou Bakhoum. Alors je Te salue avec considération sous les airs
Des Zakirs psalmodiant sous le vent berçant du Zikr, Ton nom O si mystique!
Qui atteste et marque en Toi la haute lignée de Tes aïeux depuis l’ère antique

De Ton Saloum natal dans la localité gratifiée de Ndoffane Laghem, Tu naquis
Mais c’est à Dakar que Baye T’a indiqué d’arroser les pétales éclairés des érudits
Toi, fils du député Sayodo Bakhoum qui a libéré les gens des griffes de la pauvreté
Et de Penda Gueye, cette sage-femme aux mains si fécondes et miraculées

Tu fus une lumière sublime de bonté et de miséricorde, un pur joyau caché
Avec Ton drapeau de paix, de justice et d’espérance tenu à la main et magnifié
Toi, Cheikh Kabou Bakhoum, la splendeur démesurée, la vraie source de piété
Qui traverse les espaces, les voiles entre les mondes et le trône sans souffrance

Toi, le disciple de Cheikh Mouhamadou Habib Touré, ce baume guérisseur
Pour les cœurs, ce fils ainé du lion Cheikh Omar Touré, cette tendre sagesse
Le flambeau lumineux ou nage toute belle grâce, celui dont l’ombre est lumière
Et de Mouhammad Mahdi Ibrahima Niass, ce méritant fils émérite de son père

Ce prince héritier des plus beaux gestes qui T’a décerné l’IdiazaItlakh, cher
Toi, qui ne frôle pas la vérité mais le dit devant tous, Toi, la douceur des âmes
Toi, qui a fouillé le livre du monde jusqu’à devenir un maitre de l’ésotérisme
La fierté fabuleuse de Ndoffane Laghem, le sincère et digne missionnaire

Des mers aux océans, passant par les continents, Tu as bêché la connaissance
Escaladant toutes les célestes épreuves sous le couvert de l’héritier de Fass
Toi le guide au visage miroitant et aux rayons qui font disperser l’obscurité
Ton rêve s’est exaucé faisant de Toi un homme libre dans la pure spiritualité

Toi, la présence qui rassure dans les temps ardus, qui apaise la faim du pauvre
Avec toi j’ai su que les grands hommes ouvrent grande leur porte à la douleur
Tu es un pur soleil radieux dont les constellations T’entourent comme un châle
Et qui nous assiste par ses flots purificateurs à retrouver notre véritable ciel

Toi qui a une haute capacité à communiquer avec Dieu via Ton maitre Barhama
Digne guide à l’éternelle flamme qui nourrit tout, un missionnaire de la Ummah
Toi qui est atteint par le désir de rester constant dans cette voie tracée
Toi, la voix limpide et profonde qu’aucun ennemi n’ose fouler la dignité

Tu es une divine fontaine fraiche qui nous ouvre à la suprême spiritualité
O roi des beaux gestes, saint homme d’une culture extrêmement raffinée
Tu as une cécité en tout et une vue parfaite en Ton maitre Baye Barhama
Ton grade a été annoncé depuis les hautes sphères comme un cadeau d’Allah

Toi, le détenteur de la règlementation secrète du mystère de Tassawuf
Possesseur d’excellence morale, un homme au cœur grand, un ami des harifs
Tu es un homme amoureux de son maitre et du maitre de son maitre
Qui est parvenu à la Mahrifa sans mettre en conflit son esprit et son corps

Toi, le fondateur du Dahira Salam Wal Nasr aux Parcelles Assainies
Toi, qui a surpassé beaucoup d’hommes par Ton extrême philanthropie
Ton amour pour cheikh Ibrahim est infini car d’une densité inoxydable
Toi, l’archer très talentueux dont les flèches ne ratent jamais leur cible.

Tu es une intempérance contrôlée sous la couveuse hibernale divine
Car Baye a enlevé tout voile qui T’empêchait de Te rapprocher de Dieu
Je T’ai trouvé être tel un océan de vérités et de direction vers la cité Médine
Et je T’ai vu scintiller tel une perle dans les espaces cachetés et mystérieux

Par Ton excellente spiritualité, Ton élégance et la fraîcheur de Ton cœur,
Toi, le surprenant jardin spirituel aux grappes de fruits accolées à nos cœurs.
Je ne sais pas s’il faut tout recommencer je suis quand même arrivé au terme
De mon Ziarra alors j’attends mon invitation pour le ciel auprès de Barham.

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)

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