A CHEIKH MALAM ADAMA KOCCI: Tu es une sainte nourriture du firmament, une eau vive de la vie suprême, Toi, qui a marqué la fayda par Ton silence, Toi le gardien du zawiya de Léona, l’homme à la spiritualité brûlante et féconde et humblement effacé
Il n’y a point de mots à écrire que le cœur ne peut sentir dans l’émoi
Je laisse la liberté à ma plume de donner naissance à un poème pour Toi
Qui nage dans l’eau trouble de l’amour qui couvre Tes sens dans la folie
Toi, l’homme de très grande condition qui s’est comporté avec modestie
Et finalement Tu fus hautement respecté dans Ta vie de grâce et de félicité
Toi qui a fait un long chemin de peines pour envoler vers la cité des bénies
Toi, l’homme qui est naturellement modeste et très humblement effacé,
Le domaine de Sokoto n’a jamais vu de grâces et de dignités aussi élevées
Tu es une sainte nourriture du firmament, une eau vive de la vie suprême
Cheikh Ibrahim a fait de Toi une pierre rare issu de son précieux royaume
Du Nigeria, Tu es revenu de ce monde ou les éclats percent les ténèbres,
Du centre de l’univers pour accéder à la pesanteur, lieu illico sans mystère
Ton cœur dans l’étude du bien a grandi et est devenu pareil à une mer
Bravant les péripéties les plus atroces pour louer la grâce du Seigneur
Toi, la senteur extraite du parfum qui suinte du sublime corps du maitre
Toi, dont le rayonnement ne souffre d’aucune contestation sur cette terre
Baye Barham T’a secoué l’âme et Tes yeux dans la nuit ont crié son nom
Tu es un soleil qui brille parmi les étoiles sans les brûler en les respectant
Sans chercher à les éblouir au contraire en les exaltant et les émerveillant
Comme des pierres précieuses et rares, et mieux encore pour des dons
Toi qui a avancé d’un pas aguerri dans la recherche de la vraie connaissance
Tu es d’une voix forte et posée, Toi, qui a marqué la Fayda par Ton silence
Ta vie est dissoute dans la vie du grand Barham, cet être d’une beauté irrésistible
Toi, qui es en réalité la fierté d’un peuple, confiné dans les terres inabordables
Les oreilles de mon âme entendent Ta sainte voix avec zèle et amour
Toi, qui soulèvera s’il le faut des montagnes pour Cheikh Ibrahim Niass
C’est pourquoi moi je soulève aujourd’hui des mots pour Ta noble face
Ainsi je suis ce vent doux qui Te souffle des mots d’amour et d’ivresse
Ta simplicité est une vertu car elle est pure et de nos jours une perle rare
Toi, qui a conquis des âmes par Ta moralité si bien taillée à la cité Médine
Toi qui est né au Nigeria à la cité bénie de Sokoto, Toi, le fils de Boubacar
Tu es né peulh et Tu fus un éleveur, Toi qui a percé les vents et les peines
Tu as débuté l’instruction au Nigéria mais Tu l’as couronné chez le Sifati Zati
Ton maitre Cheikh Aboubacar est le disciple du grand Cheikh Malam Tidjiani
Ton Hitma envers Cheikh Ibrahima, T’a valu le titre de Cheikh Malam Kossi
Toi, le gardien du Zawiya de Leona Niassene, cette céleste cité de Mame Aladji
A travers Toi Maitre, j’ai su que la modestie va bien aux grands hommes
Toi dont l’existence fut versée totalement et en entièreté à l’éternelle flamme
Excuse-moi si je déambule tout au long de Ton avenue pour Te dévoiler
Car j’ai épousé le vent qui parle aux âmes, car à Baye je me suis accroché
Toi, le monarque apprêté à Sokoto, Toi, Cheikh Malam Adama Kossi
Le maitre de Cheikh Pape Ba qui est sur l’avenue de la sainte appuie
Ce désemprisonné de l’ignorance qui Te voue un amour aveuglement
Profond. Au fond de son être, on sent la flamme de son dévouement.
Que la grâce de Cheikh Ibrahim Niass, lui confère un savoir rayonnant
Je m’incline devant Ta grandeur pour contempler Ton grade d’anobli
Que le saint illustre T’a légué qui nous confère une vie vraiment accomplie
Toi, l’homme à la spiritualité brûlante et féconde à la sagesse qui pilote
Qui a, à jamais marqué son cachet sur la Fayda de ses actes qui oriente
Toi, le point de constance du sacrifice au pouvoir qui surpasse l’univers
Tu es un joyau pour nous, une lumière salvatrice, une parole purificatrice
Merci O humble être pour la splendeur de ton mystère sous Ta magistère
Toi, qui siège auprès de Ton bien-aimé, radiant de sa sublimité sur Ta face…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)