A CHEIKH MALICK THIAW DE MBOUR » Rouhoul Adab » (Par le poète de la Fayda El Hadji Abdoulaye Fam)
Lorsque le lâcher-prise vide mon sac, et que la spiritualité prend place,
L’âme se fait légère telle une plume, elle donne à l’intérieur le vrai sens
Et pour cela, mon esprit a grandi et ma perception est différente
Et me voilà surnommée le poète de la Faydatidianiya à la plume ardente
Et me voilà marcher vers Toi, l’homme dont la présence est immense,
Toi, l’être remarquable, d’une beauté distinguée, d’une grande patience,
Toi l’éclat que l’on loue sur les terres de Mbour, Toi Cheikh Malick Thiaw,
Le vénéré fils du dévoué musulman qui étanche la soif, Maïssa Thiaw
Et de la pure fleur dévoilée d’un mystère, Ta mère Mbagne Djiguene Diome
Qui est venue offrir à la terre Ton lumineux astre connecté à cheikh Ibrahim
Tu es précieux comme un temple doublé d’une extrême indulgence.
Tout est élévation dans Ton monde car Ta puissance est prouesse
Tout irradie du plus grand au plus petit car Ton être est gentillesse
Tu es un germe de vie ensemencé par la noble mission annoncée
Toi, l’océan de bonté, que la famille Sarr a semé et qui a germé
Toi, l’homme à la pureté du souffle et à la netteté du regard
Vœux de Ton père exhaussé, Tu fus amené chez Mame Tamsir Sarr
Et Tu fus têtu dans l’amour que Tu lui voue, O grand maitre
La pure espérance des âmes en détresse, la lumière des saints cœurs
Félicité à lui de T’avoir laissé son fils grand dans toute sa splendeur
Son fils dans l’azur de ses rayons Cheikh Ahmed Tidiane Sarr
Ce digne roi qui mérite honneur et respect qui T’aime d’un amour fort
Ainsi Tu fus formé, adulé pour être un homme digne dans ses fondements
A la science islamique, à l’éducation spirituelle, aux savoirs bienfaisants
Avant de s’envoler vers la capitale Dakar divinement orienté vers Al fallah
C’est après que tu as sillonné toute l’Afrique: la haute volta, le Nigeria,
La côte d’ivoire, le Niger, le Tchad, le Cameroun, le soudan et l’Égypte
De l’école normale supérieure à Saint louis au lycée des jeunes filles
D’Amath Fallen Te réfugiant sur la terre élue d’un amour très lourd
Toi l’éminent professeur d’Arable au lycée Demba Diop de Mbour
Tu es un cœur qui s’amplifie sans cesse d’amour, un fleuve de merveille.
Avec Toi, j’ai su que la connexion avec ce qui T’entoure se fait naturellement,
La nature de mon amour pour Toi est faite d’incantation à refrain intimement
O Cheikh Malick, Ton univers est transparent comme le verre,
Et Tes actes ne sont que noblesse, il suffit de regarder à travers.
Tu es la lumière incontestée de Mawlana Cheikh Ibrahim Niass
Toi la pure source de bienfaits, Ta voix est une pure sagesse
A la parole qui transporte l’âme vers l’essence même des vérités denses
Celui qui étanche la souffrance de ceux qui Te rencontre en ce sens
Avec Toi, le péché n’a plus de pouvoir car Tu es figé sur la Sunna.
Tes démarches sont politesse, Toi le maitre sûr dans les connaissances,
Tu es celui dont la parole ardente a miné nos cœurs d’amour en Allah
Et des réalités cachées, Toi, le Doux parfum qui embaume les pourtours
Tu as fait lever l’aurore du salut en envoyant Ta divine parole à Mbour
Toi, qui T’es révélé aux cœurs purs qui a revêtu la parure de la notoriété
De l’éternel pour toujours, Toi qui console ceux qui pleurent de carence
Quand la nuit est tombée, seules les étoiles continuent à briller
De Ton Guinguineo au village de Ndialigué Ton caractère est forteresse
Toi, le petit-fils de mor Dieng et de Dieye Sarr, ces douces fragrances
Toi le sage président de la fédération Ansaroudine, section Mbour.
Ce poème je l’ai écrit en Ton honneur, aussi en l’honneur de mon maitre
Et en l’honneur de Ta reine Zeyda Aïssatou Marone Thiaw, la pure sainteté
A qui je voue un amour sincère, et je veux aussi être de sa domesticité
Dans son sublime palais, avec Tes fils Mamadou Marone et Cheikh Pape Samba
Ces fruits précieux, nés d’un mystère, tous deux baignés d’amour en Baye
Des pures espérances de Ton Dahira Ousnoul Mahāb orienté vers Allah
Tes nombreux Idiazas reçu des distingués fils de l’homme de la Faydatidianiya
Attestent Ta dimension cachée et je le jure en Baye, Tu es voilé mon cher
Les mots restent courts et les pages rares pour Te décrire, O maître…
Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)