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A CHEIKH MOUHAMADOUL NAZIR IBRAHIMA NIASS: Je reviens vers Toi, guide des cœurs enflammés, Toi la photocopie copiée et timbrée de Baye, O le soleil de la guidée de l’islam (Par EL HADJI ABDOULAYE FAM)

A CHEIKH MOUHAMADOUL NAZIR IBRAHIMA NIASS

 Je reviens vers Toi, guide des cœurs enflammés, Toi la photocopie copiée et timbrée de Baye, O le soleil de la guidée de l’islam (Par EL HADJI ABDOULAYE FAM)

O Maitre Cheikh Mouhamadoul Nazir
Je T’avais aperçu à la Mecque, Tu étais un grand vizir
Et J’ai su que l’arabe blanc s’est aujourd’hui noirci
Et fait partie des produits de l’école de Sifati Zati

Et voilà mon cœur qui bat au rythme de l’amour
Et je viens vers Toi Cheikh Nazir pour toujours
Ma main faydatique prit alors la plume pour écrire
Sur Ta grandeur, homme à la piété exemplaire.

Le missionnaire Créateur au génie fécond et intarissable
Qui nous a laissé une œuvre magistrale incalculable.
Je réfléchis et je sens ma plume qui s’active
Et les mots se réincarnent sur la feuille de blancheur vive

Je me demande alors qui écrit, O Mouhamadoul Nazir
Je regarde et je ne vois que Ton mystérieux être.
Et je me plongeai au cœur même d’un monde inconnu.
Au-delà du possible, du Zahir, au-delà du parait connu.

Dans le monde invisible, les créatures ne se parlent
Pas avec les mots mais avec les mélodies qui émanent d’elles
Les projets et les plans de l’Éternel, de l’Âme universelle.
Comme Tu l’as laissé à Ta postérité qui émerveille

O Maitre Cheikh Mouhamadoul Nazir
Je T’avais aperçu à la Mecque, Tu étais un grand vizir
Et J’ai su que l’arabe blanc s’est aujourd’hui noirci
Et fait partie des produits de l’école de Sifati Zati

Je reviens vers Toi, guide des cœurs enflammés
Des ‘’faydatiens’’ et des harifs aux esprits alarmés,
Le fils du Roi de ces rois qui protège des épines,
Le détenteur de l’immense grâce jusqu’en chine

Le Pôle parfait et le secours excellent,
Détenteur des prodiges abondants

O pleine lune du bonheur !
Celui qui dissipa nos peurs
Détenteur de la sainteté complète,
Maitre de l’ouverture spirituelle parfaite
Capable d’ouvrir les esprits les plus étanches,
A la lumière de la science, cette science franche

Ta voix chantonnant les dits du Prophète,
Tes illustrations à portée d’intelligence étaient parfaites,
De l’Afrique vers le monde, Ta lumière essaime
Je Te pleure, arbre de la forêt Barhamienne.

Je Te pleure comme si j’étais en péril,
De mes larmes qui formèrent une ile.
Jusqu’à obtenir des grâces divines
Venant de Toi, Physique de l’homme de Médine
Jusqu’à ce que mes yeux n’ont plus de larmes
Jusqu’à ce que je n’ai plus d’armes

O Maitre Cheikh Mouhamadoul Nazir
Je T’avais aperçu à la Mecque, Tu étais un grand vizir
Et J’ai su que l’arabe blanc s’est aujourd’hui noirci
Et fait partie des produits de l’école de Sifati Zati

Tu es l’unique en Ton temps, le savant majestueux,
A la science luxuriante et au degrés somptueux,
Tu fais partie des plus éminents savants de la Tarîqa
Auquel on se référait, Toi fils du grand Maitre Barhama

O le soleil de la guidée de l’islam Qu’Allah T’agrée.
Toi qui est parti si vite, Toi la photocopie copiée et timbrée
De Baye à qui Tu voues un amour qui est comme un astre
Convaincus certes par Tes clairs arguments et Ton pouvoir

Et ce n’est qu’à travers Tes enseignements que l’on peut
Accéder au seuil du savoir qui coule des cieux
Qui symbolisent des paroles qui nous inspirent
Qui de la nature sèche fait jaillir la verdure

O Cheikh Mouhammad Nazir Ibrahim Niass
Tu fus le Directeur de l’Institut El Hadji Abdoulaye Niass,
Toi, l’homme à la physionomie de son illustre père.
De Ton turban, Ton menton souligné d’une barbe blanche
Ta manière de psalmodier le coran égayait les talibés

En particulier et l’Ummah islamique qui T’avait ciblé
Le coran T’a valu plusieurs distinctions à l’échelle de la planète.
Toi le féru et admirateur du célèbre psalmodier Abdel Basset,
Tu as beaucoup œuvré pour la Haadara Ibrahimiya

En Gambie, à Néma Kaunda, en Sierra Léone et au Nigeria
Où Tu as installé des Daïras d’où sortent des « hafizoul qur’an »
Voilà Ton trajectoire, Toi grand Homme des deux Médines
Tu as quitté ce monde, un vendredi 27 avril 1998 au Caire
Et inhumé à la cité bénie de Médine auprès de Ton père

O Maitre Cheikh Mouhamadoul Nazir
Je T’avais aperçu à la Mecque, Tu étais un grand vizir
Et J’ai su que l’arabe blanc s’est aujourd’hui noirci
Et fait partie des produits de l’école de Sifati Zati

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)

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