Tu es un être pieux, un réformateur, un porteur de bonnes nouvelles, Toi le chef d’œuvre sans prix, l’entier maître des harifs maliens…. ( Par le poète de la Fayda, Professeur El Hadji Abdoulaye Fam)
Comme il est tentant d’emprunter ce chemin qui serpente vers Ségou
Ce sentier tortueux de grâces divines qui m’ont comblées jusqu’au bout
Plume à la main, les voyelles et les consonnes courraient à une hâte
Vertigineuse car se sentant insuffisantes, insignifiantes, Incomplètes
Et très faibles, pour Te magnifier, Mahi Aïdara, le parfait indescriptible
Ton parfum a alors exhalé et je me suis senti comme envouté en trouble
Et Ta lumière infinie, qui est d’une intensité éclatante a ébloui mon âme
Et mon cœur illuminé par Ta splendeur immense ravive ma flamme.
J’ai vu briller la lumière de Ta majesté, Toi le chef-d’œuvre sans prix
Tout ce que Ton cœur a aimé est éternel, Tout ce qui T’approche est béni,
Tu es un être pieux, un réformateur, un porteur de bonnes nouvelles,
Un illustre, un homme bien élevé, un Malien prédicateur universel.
Le grenier divin, le sanctuaire de la foi sublime dans sa mission,
Tu es le pôle suprême qui abreuve par la coupe de l’instruction
O Cheikh Mahi Aïdara, Tu es une pureté céleste aux magnifiques paroles
Le prince des mystiques, l’héritier des secrets de la Fayda qui abreuve les pôles.
Ta lumière efface les ténèbres d’un éclat de rayons lumineux. O Maitre
Tant que sous la plume coulera l’encre, on puisera dans Ta lumière
Tu fus un grand croyant, un sincère avertisseur du peuple du Mali
Rien que Ton nom soulève des monts, Ta douce main guérit les maladies
Ton regard qui brille comme les lueurs du soleil couchant est suprême
De Malam Tidjiani au Nigeria jusqu’au Sénégal auprès de Cheikh Ibrahim
Tu T’es mis à ses pieds et Tu Lui as demandé autant, encore et encore
Car depuis Tu as toujours été un assoiffé de Mahrifa et reste alors preneur
Tu es un guide qui génère en nous un tourbillon d’estime et d’enthousiasme
Toi la pure flamme qui nous réchauffe en période de froid extrême
Le sublime maitre, le digne prince au royaume de notre cœur et de notre âme
Et Tu devenais une pure unité central, serveur de lumière de Cheikh Ibrahim
Toi le symbole de l’union de deux puissantes forces mystiques célestes
Car Tu es chérif de naissance et chérif après Ta seconde naissance chaste
Tes gouttes de sueurs tombées durant Ton exil à Médine ont rempli ces lieux
De toutes merveilles et me voilà Te glorifier avec un cœur, mon cœur mystérieux
Chatouillé par l’amour qui s’oriente vers Toi, porte déverrouillée de Sifati Zati
Les puits des âmes sourdent de Ta lumière et je les entends depuis le Mali
Ou peut-on alors trouver Ton semblable, O lumière qui n’avait pas de rival
Reçois ce poème de ce petit qui ne cesse de Te vénérer au plus haut degré
Toi l’honorable prince de l’univers qu’on ne saurait jamais assez étudier
Toi l’entier maitre des harifs maliens, la perle lumineuse, le seul maitre désiré
Dieu a décrété à l’origine Ta grandeur, c’est Toi l’annonciateur, l’avertisseur
Cheikh Mahi, Tu es le trésor de l’humanité, une mer aux dons débordants
A Toi dont Baye a nourri le cœur et dont le cœur nous nourris de douceur
O brillante chandelle, beauté parfaite, Tu es un océan de savoirs puissants
O porte d’entrée de la Fayda au Mali, Tu es né vers mille neuf cent vingt un
Et Tu rendis l’âme en mille neuf cent quatre-vingt-onze, essaimant tel un parfum
Ton savoir verse constamment du bienfait car puisant dans le divin marigot
O petit fils du grand soufi Cheikh Ibrahim Aïdara dit Niaro Karamoko
Celui qui Te voyait était impressionné, qui Te connaissait venait à T’aimer.
Une intense magnificence émanait de Toi prince de l’univers qui a charmé
Les cœurs au-delà de Ton Ségou natal ou Ton âme d’un vol sage et glorieux
S’est élevée pour contempler à Kaolack l’indescriptible mystérieux
O fils de Cheikh Mouhammad Arabi Aïdara dit Hady, le vertueux
Tout nous éblouie tout nous inspire en cet créature exceptionnelle
Ta mère Aïcha Aïdara, femme bénie est une grâce sublime venant du ciel
Mille et une questions vagabondent dans notre esprit avec une telle rapidité
Mais certes on ne pourra jamais connaitre un être d’une telle sublimité
Aussi admirable, ni cerner son puissant lustre ou son degré spirituel
Alors choyer mon âme dans les hautes sphères célestes et garanti mes vœux
Pour au moins voir Ta poussière. Tu n’es pas de mon rang mais je le veux
Le pourquoi du comment restera un beau mystère qui dépasse l’entendement
Je remercie Ton petit fils Muhammad Moustapha Mounir, ce vertueux croyant.
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIÈRE)