A CHEIKH MOUHAMMADOUL MACKY IBRAHIMA NIASS: Tu es l’iceberg que seul le soleil de cheikh Ibrahim peut faire fondre, Toi qui inspires à la fois respect, sagesse et fermeté, Tu caches plus que Tu montres, Toi le fils recommandé a Baye depuis le périmètre sacré…( Par le poète de la Fayda, El Hadji Abdoulaye Fam)
Je suis arrivé jusqu’à Toi grâce à la brise divine qui me pousse vers Toi
Car Tu es tout ce qui est beau, un principe barhamien qui guide la foi
La constitution qui régit nos droits, le véritable souverain de mon moi
Tu es l’iceberg que seul le soleil de Cheikh Ibrahim Niass peux faire fondre
Toi, l’aiguille du pôle suprême qui a délié les morceaux de tissus l’une des autres
Celui dont les causeries nous captent comme de l’acier sur du fer noir
Par la valeur et la véracité de Tes mots qui émanent de Ton degré de savoir
Des savoirs à la sonorité pure et juste, à la tonalité captivante et didactique
Ainsi sur des ailes de lumières toute âme se plait à Ton être charismatique
Tu es le parfum enivrant de toutes les fleurs émanant du paradis faydatique
Tu es une exception à toutes les règles, un être caché, un être achronique
Le théoricien de la khitma, le détenteur des particularités faydatiques
Tu es le mystère dont la quiddité surpasse même la science cosmologique
Au gré des vents du paradis, les mamelles de Ton avatar allaitent mon destin
A Ta décharge Tu m’as extirpé et purifié divinement du monde clandestin
Toi qui as repoussé dans la piété et la ferveur les limites de Ta grandeur
Tu es la force qui nourrit l’âme faydatique l’être qui incarne la pudeur
Tu inspires à la fois respect, sagesse et fermeté, Toi le vigile de divins mots
Que nuls autres n’ont égalés, Tu es un mystérieusement mystérieux guide
Tu es le code secret qui déverrouille la voie qui mène au prophète Mouhammad
Tu es le détenteur de cette science infuse et de cette certitude qui fait défaut
En concevant une haute philosophie qui ne sort point du paysage soufi
Encore, une fois Tu es le maestro avec qui, son orchestre est en harmonie
Et je me suis dit que si Baye est la partition, Tu es alors une belle symphonie
Ton avancée fulgurante ne saurait être entravée Maitre par l’usure du temps
Tu es la chandelle qui nous illumine et se brule avec ses larmes théoriquement
Tu caches plus que ce que Tu montres et Ton pouvoir dépasse notre esprit et nos mots
Car du Daara de Rabbani jusqu’en Mauritanie puis en Egypte, Tu y as allé crescendo
Licence en histoire islamique en poche qui Te permet d’insérer la fonction publique
Tu es un secoureur des temps modernes qui transcende les dimensions mystiques
Tu es le bonheur qui tue la mauvaise humeur, une boisson qui rend ivre
Tu es un mélange de toutes les couleurs, un sourire qui invite à vivre
Ton esprit avait mémorisé depuis la tablette l’emploi du temps de Barhama
Tu as couronné un cycle et a résolu les récits les plus complexes du Siira,
Ton pouvoir n’est pas attaché à l’effusion d’un délai défini pour s’oblitérer
Car Tu n’es ni limité dans le temps, ni limité dans l’espace, Tu T’es proliféré
O Cheikh Macky, Tu es le fils recommandé à Baye depuis le périmètre sacré
Dans les jardins du paradis et Tu trouves aisé ce que les autres trouvent rude
Tu es la créature hors du commun qui transcende l’intelligence humaine
Un parcours aussi élogieux que le sien n’a jamais été révélé par une étude
A Ton égard les choses foisonnent de manière inouï et connaissent à peine
Tu es la projection de la lumière de Baye, l’un des plus éloquent des laudateurs
Tu fus dépêché sur cet univers pour défricher nos terres et braver ses mystères
Par ma plume et le verbe, je peux séduire n’importe qui, me l’a dit Maitre Barhama
Mais j’y prête pas attention car je suis dans une mission qu’on percevra ‘’Inchalla’’
Tu as un laisser-passer qui Te permet de pavaner héroïquement en Allah
Tes dons et faveurs s’accroissent crescendo, sans fin ni extrémité, Niass
Car Tu es une source intarissable sur laquelle se ressourcent d’autres sources
Toi, qui est le secret de Cheikh Ibrahim, sa destinée et une partie de son existence Tu
es la franchise, et Tu symbolises la droiture comme une mère sainte, Niass
Dieu a fait oublier à Mère Amy Niang Ta mère son passé par le présent et le futur
Sur les rivages de ses adieux à Darou Mbiteyene, elle accosta auprès du grand pur,
Abandonnant les débris de son cœur guidé par une lumière, son souffle s’électrise.
Tu es la personnification de Rouhoul Adab, un être modestement timide qui s’active,
Depuis Ta naissance en mille neuf cent quarante-deux dans la chambre de Ton père,
Sur le cadran de son cœur et tendrement, il T’a accueilli aux confins de son pur univers.
Missionné par le grand Khalif Cheikh Ahmed Dame pour perpétuer la Siira à Dieupeul
Tu as transvasé la sagesse Médinoise, la culture, la sagesse et le style de Sifati Zati
Ainsi du Sénégal en Gambie passant par l’Angleterre, de Danemark en l’Espagne, l’Italie
Et la France, les Etats-Unis, le monde Te connais à travers Ton Minekhabliya
Qui Tue et ressuscite dans les espaces mystérieux de la ‘’Hadratou ilaahya ‘’
Tes discours de vérités tirent leurs origines d’une source ou la clarté irrigue Tes paroles
Tes discours de vérités tirent leurs origines d’une source ou la clarté irrigue Tes paroles
Qui fait que tout ce qui était sombre devient immaculé tellement Tu es éloquent
Toi qui s’est penché sur les nobles enseignements de Ton maitre Rabbani pour sécher
Les larmes de l’isolé et du démuni et extraire les païens de la dureté du cœur desséché
Je T’aime Mouhamadoul Macky grâce à l’amour que Tu voues à Ton noble père
Console-moi et délie mes liens et servitudes et accorde-moi la liberté autoritaire
Car sans Ton père ma joie est incomplète, sans Toi ma table est vide de repères.
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)