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À CHEIKH Oumar Touré: Tu es l’astre lumineux inconnu de l’univers, un magnifique trésor, toi bibliothèque personnifiée de la connaissance gnostique…( Par El Hadji Abdoulaye Fam…poète de la faydatidianiya)

Tariq sur Cheikh Oumar Touré, un disciple de référence

Tu es l’astre lumineux inconnu de l’univers, un magnifique trésor, toi bibliothèque personnifiée de la connaissance gnostique…( Par El Hadji Abdoulaye Fam…poète de la faydatidianiya)

Je T’ai chanté Toi dont, cette créature n’aurait pas pu dire la louange
Si la louange ne lui était pas venue tout d’abord d’Allah et des anges.
Te chanter honore l’âme de Cheikh Ibrahim, le Prophète et Dieu.
Te chanter honore la créature, les livres révélés de ces sages pieux

Et l’ensemble des envoyés de Dieu. Je viens alors Maitre vers Toi,
Moi ce bout de bois de Dieu, dans le Haal et l’allégresse qui me noie.
Et je sens que les mots célestes qui se bousculent dans ma mémoire
Sont si faibles en teneur pour décrire mes sentiments si forts,

Si puissants, et seulement voués à Ton égard O mon maitre
Cheikh Omar, Tu es l’astre lumineux inconnu de tout l’univers.
Je viens vers Toi, par amour immodéré pour Ton âme centenaire
Et je me perds dans mes formules, pour emprunter la voie pure

Qui mène à Ta noblesse, à Ta tendresse et sans salissure
Toi le décrypteur de tout message mystique depuis Ton jeune âge
Tu demeures, un merveilleux don de Dieu pour toutes les créatures.
Et Ton amour pour Baye T’a fait trembler comme un jeune feuillage

O sainte âme, homonyme de Cheikh Oumar Al Foutiyou Tall
Tu es un magnifique trésor, un homme d’un rigide mental
Tu es venu sur terre que pour réveiller les âmes paralysées, O Maitre
De Ndoffane Laguem, les fibres de Ta chair, Ton âme éclaire

Et Ton itinéraire, embarquèrent dans une fraîche litanie littéraire,
Un acte d’allégeance pur, sincère, divin, mystique et révolutionnaire,
À l’heure où les croisades païennes résonnaient sur nos terres.
On m’a dit que pleurer est un signe de faiblesse

Et j’ai gardé mes larmes qui coulaient et coulent sans cesse
Tu es ô Cheikh Omar Touré, la main discrète qui nous berce
Et qui extrait inquiétude et souffrance par la grâce de Baye
Toi qui est né en mille neuf cent deux à Ndiaye-Ndiaye

Tu es un homme discipliné, ancré dans la culture des grands soufis,
Cultivé et entièrement concentré sur l’objectif du grand Mufti
Gloire à Ta mère Fatou Thiané Cissé qui a porté dans son ventre béni
Ton âme, qui de lumière sillonnait sillonne et sillonnera la galaxie,

Tel une divine vague qui éclabousse tout sur son passage
Otant espoir et armes en noyant les âmes jusqu’au divin rivage
Et en s’accrochant aux pupilles des yeux lumineux de Baye Barham,
Non pas par ses yeux mais Ton cœur, Tu deviens un être suprême

Tu es une bibliothèque personnifiée de la connaissance gnostique,
Donc enrichis ma muse, puis ma plume ! Élève mes panégyriques
Dans les hauts espaces où sont précieusement conservés tel des dons
Les plus beaux écrits dédiés à Dieu, à son Prophète et compagnons,

À ses Prophètes, à ses envoyés, à ses anges et à ses illustres créations.
Toi le soleil de la science muette, qui fait la fierté des âmes en mission.
Comme cette tortue, qui du regard, Nourrit son nouveau-né.
Te regarder, nous éloigne du mal et nous rapproche du bien, c’est inné,

Chaque jour davantage. Tu es ce splendide bijou que portent nos cœurs
Aux effigies d’honneur, de vérité, de gloire et d’amour, O Cheikh Omar
Ta main douce, magnifique pétale nous révèle Ton père El Hadji Makhtar
Tu ne rejettes personne, et Tu incites les créatures à adhérer à la voie

Toi qui avait une vision du futur et incarnait des capacités illimitées.
Ta coquille éclatée un jour Te révèle, et Tu deviens la voie de la voie,
Absent de ces terres qui T’ont vu naître, Tu es un chemin de l’éternité
Et ce dont Tu ressens pour Baye ne peut être baromètré car c’est illimité

De Kocci à Djamal ou Tu partis solliciter une miséricorde divine
De Keur Bara Tambédou près de Ndoffane à Ton keur Cheikhou
Tu marchas vers la sainte Mecque, route céleste vers le père des Houtbou
Missionné par Baye, Tu es revenu vivre trente ans à la cité de Ndoffane

Par amour pour Baye Tu es resté, par amour Tu as enduré sans cesse
Par amour pour Baye Tu as quitté les miens O disciple de référence
Pèlerin que Tu es, Tu partis de là-bas vers les falaises de Bandiagara
Tu terminas Tes jours en Gambie où Tu reposes à Sérékunda

On m’a dit qu’agir valait mieux que rêver, alors j’ai sans cesse travaillé
Pour mériter de Te chanter en digne disciple et j’ai vraiment peiné
Bienheureuse, rassasiée, complète et prospère est Ta vie,
Et je suis ravi de faire découvrir Ta coquille de lumière avec Ton appui

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)

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