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A EL HADJI ABDOULAYE IBRAHIMA NIASS AL KHALIFA 1982-2001: O l’émissaire de Baye, homonyme du père de Ton père qui T’a certifié : « Mon fils El Hadji Abdoulaye est un craintif vertueux…(Par Elhadji abdoulaye Fam)

O l’émissaire de Baye, homonyme du père de Ton père qui T’a certifié : « Mon fils El Hadji Abdoulaye est un craintif vertueux...(Par Elhadji abdoulaye Fam)

O l’émissaire de Baye, homonyme du père de Ton père qui T’a certifié : « Mon fils El Hadji Abdoulaye est un craintif vertueux…(Par Elhadji abdoulaye Fam)

Je prononce Ton nom et je m’accorde avec le monde divin,
En aiguisant ma plume mature que j’ai chargé de venin
En ce moment de la prière du soir ou le soleil se couche,
Mes pensées s’envolent vers mon homonyme de souche.

La voie des sens se ferme, la voie de l’invisible s’entre-ouvre
Mon âme s’agenouille vers Ta grandeur qui me couvre
Permets-moi de voler près de Toi sans retour…
Permets-moi de suivre Ta voie sans détour.

Car désormais Ton amour est mon but et mon délice
Si Tu trouves plaisir en mes vers alors allume l’hélice.
Ya El Hadji Abdoulaye Al khalifat, mon homonyme
Toi que la nature a salué et qui a remodelé les âmes

Ton silence infernal est peuplé d’êtres innombrables
Comme une niche de lumière qui continue à vivre en Toi
Tu as saisi des gouttes de soleil de grâces et de foi
De Ton père Baye, ce grand Mufti que rien n’est comparable

Ton corps est embaumé de toutes les vertus, Maitre.
C’est pourquoi j’ai voulu Te donner tout mon cœur.
Tu es comme un vase rempli d’une essence précieuse Sir !
Qui nous plonge dans l’émerveillement et nous inspire,

Car Tu dirigeas Tes pensées vers les sommets très fier,
Vers les sources de la vie qui abreuvent tout l’univers
O mon homonyme, celui qui est imité mais inimitable,
La nourriture sacrée, détenteur des faveurs, l’inévitable.

Tu es l’homonyme du père de Ton père qui T’a certifié :
« Mon fils El Hadji Abdoulaye est un craintif vertueux,
Il m’a servi à l’instar du vizir pour son roi avec discipline et mieux
En vertu sublime ! qu’Allah lui accorde la meilleure solde ici

Et qu’il reste protégé des ennemis et qu’il vive étant un érudit
Pieux et vertueux » depuis que Tu naquis à la cité sacrée de Kocci
Tu as très tôt maitrisé le coran ; l’exégèse, la métrique, la logique,
Le droit, le Tassawuf, la Sirra du prophète et les hadiths antiques

O l’émissaire de Baye dans plusieurs régions d’Afrique
Nigéria, le Ghana, le Mali en passant par le Maroc
Toi le grand monument du savoir potentiel
Le grand exégète de classe exceptionnelle

Tu reçus cette vie, cette splendeur et Tu goûtas aux sphères.
Et moi aussi, je veux être entouré par Ton être de lumière
Donc baignez-moi longtemps dans cette splendeur
Car Ton père m’a appris que le corps physique peut devenir lumière :

Et que la parole donnée est un engagement sacré, Maitre…
Que de la miséricorde et des grâces pour cet être qui nous est cher
De Kaolack, j’entends Ta Tombe retentir de chants mélodieux…
Et Ton cœur pur qui dors en répétant des hymnes mystérieux

Dont l’écho tout divin s’élevait jusqu’aux Cieux !
A force de Zikrs, Tu es arrivé dans un château merveilleux
Ô Papa Ass, le marchepied de Cheikh Ibrahim
La source de la miséricorde ! reçois mon texte en rime

Alors, mon désir du cœur ou même ma joie débordera
Aux murs d’or décorés de pierres précieuses à Médina,
Où Maitre Tu es accueilli solennellement par le père de la Faydatidianiya
A droite ; et Tu plongeas Ton regard dans l’univers de la Ummah

Mes vers troublent le silence de ces océans qui me saouler
Cette encre cristalline qui jaillit du Mahrifa et ne cesse de couler.
L’ange du sommeil a conduit mon âme jusqu’à l’entrée
Du mausolée du grand homme de Dieu, le vénéré

Toi le jardinier qui est venu s’occuper de mon jardin intérieur
Tu trouves le bonheur dans Ta noble alliance avec le maitre
Toi Abdallâh le fils ainé, l’héritier qui abreuve les pôles.
Toi qui me guida vers ce savoir et qui m’a donné un envol

Je suis un poète mais la vie que je mène n’est pas poétique.
Améliores ma collaboration à Ton harmonie cosmique.
Cette parole intérieure est réelle, puissante, magique,
Tu es mon confident, mon désir de Toi est mon viatique.

Je vibre à la même longueur d’onde acoustique :
Et Tu es arrivé à purifier et à sublimer mon corps physique,
Tu m’as lancé des signaux aux entités angéliques
Et j’ai senti qu’on m’a invité à une fête des mystiques…

Tu as foulé l’univers de ‘’Nassote’’ dans l’enceinte de Kocci
Et depuis lors Tu ne T’es pas suffi de Ta naissance Sifati Zati
O deuxième Khalif de Baye, cette beauté rare
Le Maitre de mon Mouhadam Cheikh Ahmed Tidiane Sarr

Et Tu allais T’asseoir au banquet des grands Harifinas
Afin de recevoir la Couronne du Ciel sous l’arbre Touba.
Tu es l’esprit du cœur, Toi qui fus un espoir pour la Faydatidianiya
O connaisseur dans le domaine du mysticisme d’ici-bas

Toi le monument du savoir et le grand agriculteur du Saloum
Tous les pouvoirs Te sont conférés taillés sur mesure
Et Tu as prouvé aux autres que Tu étais la meilleure des créatures,
Ta posture admirable était exempte de reproche, c’est sur

Et Tu as conquis les dons inestimables tels des fruits murs.
Alors élargit nos horizons et révèle les éclats du ciel et de la terre.
O secoureur des mauritaniens, l’océan de valeur,
Le grand guide, la pierre philosophale de faveurs

Depuis mille neuf cent quatre-vingt-neuf entre les deux contrées.
O Papa Ass, les poètes et les écrivains mauritaniens T’ont chanté
Dans leur poésie éloquente et populaire car Ton courage les a hantés
Grand frère de même mère que Sayda Mariéme Niass, la divine,

Cheikh Mahi le caché, le numéro dix de la Fayda Baba Lamine,
De Sokhna Hawa Niass, ces secrets du grand maitre de Médine
Je viens T’implorer avec le culte pur et la ferveur religieuse
Car Tu es mon homonyme, seul objet de mes prières pieuses.

Depuis plus de mille ans, je Te côtoie, Toi le connaissant avéré,
Je Te suis à la trace, à l’odeur et je T’ai vénéré.
Je suis à terme et je Te demande une perception meilleure.
Homonyme sauve nous de tout fléau de toute terreur,

Et ne dévie pas nos si sensibles cœurs,
Qui nourrit l’intention de Te glorifier même si j’ai peur…

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)

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