A EL HADJI DJIBRIL SAMB: TU ES LE CHAUFFEUR DIVIN AFFECTÉ AU DÉTENTEUR DE LA FAYDA, TU ES DJIBRIL HOMONYME DE L’ANGE DJIBRIL LE SERVITEUR DE L’ÉTOILE DE MÉDINE…TU AS DONNÉ A BAYE TA VIE, TON CŒUR, ET TOUT TON ÊTRE…
Un vrai compagnon de Cheikh Ibrahim ne meurt jamais il achève une carrière
Ainsi je me suis baladé de bonne heure au pays des génies la tête baissée, fier
J’ai avancé avec des pas légers à la rencontre d’un inconnu idéal vers Ton univers
J’ai avancé si courageux à la recherche des mots qui réécrirai Ton parcours élogieux
J’ai couru à la quête de l’unique pinceau qui saurait laisser de la joie sur Ton tableau
Je peux bruler ma carte d’identité mettre le feu à ma vie pour partir avec la fumée
Te suivre, parcourir Ton hippodrome dans le monde ou vive Ton âme angélique
Vers les nues de l’infini pour en finir, pour me recueillir et narrer Ta belle destinée…
Tu es Djibril, celui qui hisse les voiles sur nos cœurs, un pan de l’histoire faydatique
La grandeur insaisissable, la bonté notoire et incalculable, l’extrêmement magnifique
Personne ne pourra cerner Ta grandeur et Ta sublimité est d’un charme hyperbolique
Des mains de Ya Amy Niang Tu fus élevé et du Daara célèbre de Rabbani Tu fus formé
Toi la générosité aspirée et inimitable, Toi Maitre, le disciple constamment éclairé
Et voilà la naissance d’une vague qui éclaircie Ton univers jusqu’au bout du monde
Et Ton père qui T’a confié à Cheikh Ibrahim l’avait su dès les premières secondes
Tu as signé un pacte d’allégeance et Tu as pu trouver un refuge pour l’éternité
Ainsi le monde n’avait plus de valeur, un beau secret qu’on a envie de communiquer
Ce doux soleil qui vient rendre vivant Ton cœur, un mystère que je ne saurai expliquer
Tu as vu en Ton Maitre des choses que les autres ignoraient car Tu es original
Toi, Djibril, le chauffeur divin affecté au détenteur de la Fayda dans sa région natale
O divin conducteur qui n’a jamais appris à conduire mais qui a gardé haut le mental
Tu fais partie des brebis retrouvés que le charitable berger est venu sauver d’un mal
Toi éclairage astral allant des mondes vers des mondes, adoucissant et enivrant
Tu as eu l’âme calme et tranquille comme un enfant sevré qui est auprès de sa maman
Les années que Tu as passé à Médine sont gravées profondément dans nos cœurs
Tu es Djibril, le confident de Cheikh Ibrahim, l’homme qui fais partie de son histoire
Toi dont l’infini tout entier transparait sous son être dont la vertu triomphe Maitre
Ton père Bakary Samb, opérateur économique avait senti la Fayda, faut-me croire!
Tu es Djibril, l’ami des dignes glorieux fils de Cheikh Ibrahim, un citoyen des cieux
Tu es Djibril, un bras droit du pole investit d’un impératif divin plus que chaleureux
Celui qu’on aimait écouter les paroles de jour comme de nuit avec un son onctueux
Avec estime, respect, soumission et adoration, agrée nos sentiments respectueux
Toi, fils cadet que je compare à un lumineux astre céleste, resplendissant de lumière
Tout ce que Tu aimes dans cette vie est en lui, c’est pourquoi Ta vie lui était chère
Tu connais ses secrets car Tu étais là pour l’écouter, tête baissée, main sur la barre
Tu es Djibril, le généreux donateur compté parmi les fidèles les plus aimés par Baye
Toi celui qui parle par la langue de la vérité et qui guide par le savoir en pagaille
Tu es Djibril, homonyme de l’ange Djibril, Toi, le serviteur de l’Etoile de Médina Baye
L’héritier d’un royaume qui perpétuera et qui ne peut être putréfier, ça émerveille
Mais je vais raconter Ta vie dans ce poème, Toi qui a séduit sur la vraie route du ciel
Tu es l’homme qui a reçu la grâce de Baye d’un regard tant compatissant que pieux
Tu as recueilli la gratitude céleste car avec Baye, Tu as toujours fait de Ton mieux
Tu es Djibril, l’être aux regards similaires aux douces vagues des océans silencieux
Tu as donné à Baye Ta vie, Ton cœur et tout Ton être afin de vivre toujours heureux
Donne-moi l’humilité d’être comme Tu as été Maitre : toujours servir sans hésiter
Le cinq Octobre deux mille dix-huit après la prière, le lazim et le Hadra en vue
A l’apogée de Ta vie dans la vraie citée éternelle d’où coule l’amour pur et connu
Tu es parti Te reposer de cette mission que Tu as accompli sur la scène auréole
Un voyage fort pénible pour nous sur un trajet lumineux ou Ton âme s’envole
Car sur la terre Tu as joué avec le pinacle Cheikh Ibrahim Ton plus grand rôle
Un royaume sans pareil, une belle destinée et de nouveau Tu renais avec le pole
Tu fus une bibliothèque de la Fayda, un perfectionniste, un chef de protocole
Tu es Djibril, l’homme qui communiquait au-delà de la parole avec son maitre
Un témoin oculaire depuis Tes neuf-ans, un partisan des voyages planétaires,
Je remercie Ton fils Babacar Samb en qui tout est pureté, tout est sublime grandeur
Il m’a étalé Ta vie avec le cœur dans la fierté, la pieuté et dans la spiritualité sincère
Accepte mes vers et élève ma plume qui était venue en prières par Ta grandeur…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)