A EL HADJI IBRAHIMA NIANG DIT IBOU NIANG: Tu fus un bijoutier hors pair mandaté à Dakar par Baye , qui brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance, c’est dans Ta maison à Fann hoc qu’on a jeter les bases de Ansaarud-Dîn O tendre guerrier de la voie… ( Par le professeur El Hadji Abdoulaye fam)
O Niang, bras tout puissant, je me présente devant Toi et Te dis, avec toute ma foi
Malgré mes faiblesses, mes effondrements et mes défauts de toute sorte, aide-moi
Car j’implore Ton réconfort dans ma situation laborieuse, ne m’abandonne pas
Car Tu as compris des procédés en Barhama que beaucoup ne comprennent pas
Ouvre-moi alors les portes sur mon chemin afin de me donner le calme que je désire
Tu fus O bijoutier hors pair, un guide qui n’a jamais tergiversé dans ces dires
O Serigne Ibou Niang ! reçois les suppliques d’un cœur éclopé de la famille Fam
Ton artillerie de grâce ne peut qu’émaner que de la source du savoir de Barham
Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance
Ton nom vibre dans mon cœur Toi qui a été choisi par Cheikh Ibrahim Niass
Tu as fait resplendir en beaucoup de personnes la lumière chaque heure qui passe
Afin d’acquérir une réussite éternelle car Tu es pour nous une pluie de grâces
Toi le détenteur de la clé qui facilite le voyage des âmes qui errent dans les cieux
Toi qui a renoncé à sa vie toute tracée pour dire oui à l’exécution du plan de Dieu
Rempli de Ton image adorée, je n’ai plus d’autres sentiments que l’attachement
Et j’ai besoin de me plonger dans Ton histoire pour y puiser des idées fortement
Que Ton pouvoir ne me laisse jamais succomber par manque de secours, Niang !
Je ne connais pas de paysan qui laisserai la mauvaise herbe envahir son champ
Et je me prosterne devant Ta grandeur pour voler sur Tes ailes d’illuminations
Je me porte volontaire pour Te dire merci d’avoir été un modèle d’abnégation
Je ne laisserai aucune poussière souiller l’or miroitant de Ta peinture Ta majesté
J’ai puisé les teintes de l’aurore du paradis pour peindre Ton azur en toute vénusté
Ma plume conquis entre mes mains s’accroche à la monotonie de Ta beauté
Dans la chambre céleste, sur le lit j’ai vu Ton image s’accrocher au mur de l’infini
Me révèle un écrin de mille espoirs dans mon cœur forgeant les prouesses infinies
Dans la patience que clame mon être sous le zéphyr éphémère du temps vorace
Tes enseignements sont des graines semées dans ces champs en toute grâce
J’écris ce chef d’œuvre pour Toi exceptionnel conducteur, inspiré de la voûte
Étoilée pleinement qualifiée à Ton image, alléchant des miracles sur la route
Mon inspiration n’est pas dans les feuilles mortes qui dansent au souffle du vent
Elle émane de la forêt dense mahrifale découlant comme l’eau d’un robinet jaillissant
Elle coule sans tarir dans cette nature et je la puise sans l’épuiser, elle déborde
Et me voilà en conformité avec Ton héritage grimpant vers les cieux avec Ta corde
Ma muse est dans le soleil barhamien qui m’illumine dans chacun de ses rayons
Ton discours est une vérité pure c’est pourquoi à Tes appels séduisants, on répond
Toi qui parle par la langue de la vérité et guide par Ton savoir qui en nous imprime
O Tendre guerrier de la voie de la félicité amène-moi dans Ta belle et divine flamme
Et fournis à mon cœur soumis constance et motivation et répare mon timide âme
Je promène mon esprit là ou défile l’espoir ou règne la magie et Ton pouvoir
Tu sais mesurer le temps et examiner l’immensité alors arrose-moi, O rivière
Sous l’orchestre de Tes paroles de lumière et de ton amour, allège mes paupières
Par Ta magnifique essence céleste, quand Ton âme rit, la vie ouvre ses rideaux
Par Ta luminosité et pureté exceptionnelle, offre- moi Maitre Niang, des cadeaux
Car avec Ton emblème on est, car Ta présence est de l’eau sur nos divins feux
Par un bonheur sensationnel, mes aptitudes s’activent alors je me bats au mieux
Pour glorifier encore, Te glorifier Maitre, au clair de Tes horizons lumineux
Révélant Ton trésor tout émouvant et ainsi des diamants couleront de mes yeux
Tu fus un joyau pour Ta mère Fatou Ndiaye Penda Bourry qui a accompli sa mission
Auprès de Ton respecté père Niokhor Niang qui recouvrait en lui la pure bénédiction
De Ben Barack à Fann Hoc, prière exaucée Tu héritas mystérieusement d’une maison
Qui tel un ange dégage une énergie de bonheur qui représente pour les âmes un S.O.S
Sa luminescence ne pouvait être contenue dans son corps ainsi il a brillé extra-muros
Qui tel un soleil réchauffe tout autour de lui et Te voilà immergé dans l’océan du Mahrifa
Tu es né à foundiougne, appris le coran, grandi en Gambie, et y a décroché le baccalauréat
Bijoutier divin mandaté à Dakar par Cheikh Ibrahim, le grand pôle de son époque
Orfèvre de renommée, Tu as reçu Ton Idiaza des mains de Serigne Aliou Cissé de Médine
C’est dans Ta maison à Fann Hoc que Cheikh Ibrahima a jeté les jalons d’Ansaaru-Dîn
Honneur donc à Toi grand commerçant de la sous-région Serigne Ibou Niang
Toi le pur flambeau des partisans de toute bonne grâce pleinement et infiniment
Je remercie Ton petit-fils Hassane Niang, cet noble être comblé de dons bienfaisants
Je remercie Ton petit-fils Hassane Niang, cet noble être comblé de dons bienfaisants
Et je Te demande une seule et unique chose, accroches- moi à Tes ailes étendues
Et alors je survolerai la surface cachetée et en Ta présence, je me sentirai détendue…
Source: Faydatidianiya.com – El hadj Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)