Dans le livre Mousnad El Firdaous d’Abi Mansour Daïlami, il est rapporté que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Quel bon moyen de rappel que la Soubha ! » Il est rapporté par Ibn Abi Chaïba, Abou Daoud, Tirmidhi, Nassa-i et El Hakem qui l’a authentifié selon Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée) dire : « J’ai vu le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) tenant dans sa main un chapelet (Soubha) avec des nœuds »
Il est rapporté dans le livre Tawasoul wal Wasila de Cheikh Moussa Mohamed Ali dans le chapitre sur « la Soubha et ses preuves dans la Chari’a » : « La Soubha est permise dans l’islam et il ne s’agit point d’une innovation comme l’ont prétendu certains ». Il est dit dans le commentaire du livre Adhkar de l’imam Nawawi sur le passage : « Ils comptent avec leurs phalanges, car elles seront interrogées et questionnées (les phalanges) » c’est en raison de cela que, les gens s’adonnant à l’adoration et les autres, se sont munis de Soubha.
Ibn El Jaouzi (qu’Allah l’agrée) a « La Soubha est recommandée (Moustahab) en raison du hadith sur Safiya (qu’Allah l’agrée) qui mentionne qu’elle utilisait des noyaux ou des cailloux et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a accepté ce qu’elle faisait et il n’y a pas de différence du fait que la Soubha serait liée ou détachée »
Il a rapporté aussi que de nombreux compagnons l’utilisaient tels que ‘Aïcha, Abou Hourayra, Abou Darda (qu’Allah les agrée), ainsi que de nombreux saints comme Djouneïd, Djilani, Ma’rouf El Karkhi (qu’Allah les agrée).
Il a été rapporté par Daïlami dans Mousnad Firdaous selon Abdsamad ibn Moussa (qu’Allah l’agrée) qui a dit : « Il m’a été rapporté par Zaïneb, fille de Souleïman fils de ‘Ali, qu’elle a entendu Oum El Hassan, fille de Dja’far fils de Housseïn, selon son père qui le rapporte de son grand-père, que notre maître ‘Ali ibn Abi Taleb (qu’Allah l’agrée) avait dit : « Quel bon rappel que la Soubha ! » »
Il a rapporté selon Zadhani (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit : « J’ai pris des chapelets de Oummi Ya’four, lorsque j’ai rencontré l’imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée) il m’a dit : « Rend ses chapelets à Oummi Ya’four » »
Il est rapporté par Ibn Sa’d dans les Tabaqat par ‘Oubaîdallah ibn Moussa que Fatima (qu’Allah l’agrée)>, la fille de l’Imam Houssaïn (qu’Allah l’agrée) fils de l’imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée), faisait le Dhikr avec un fil noué dans sa main.
Il est rapporté par l’imam Ahmed dans Zouhd selon Qacem ibn Abdrahman (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit : « Abou Darda (qu’Allah l’agrée) avait un sac contenant des noyaux de dattes qu’il sortait un par un, après chaque prière du matin et avec lesquels il évoquait jusqu’à ce que le sac soit vide. »
Baghawi a rapporté dans son livre Mou’jamou Sahaba, selon Abi Safiya (qu’Allah l’agrée), le serviteur du Messager de Dieu (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), qu’il avait un panier rempli de cailloux qu’il utilisait pour évoquer du matin jusqu’au milieu de la journée et du Dhohr jusqu’au soir.
L’Imam Ahmed a rapporté dans Zouhd selon Younus ibn Oubaîdallah (qu’Allah l’agrée) selon sa mère qui a dit : « J’ai vu Abi Safiya, un homme parmi les compagnons du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et il était notre voisin ; il utilisait des cailloux pour le Tasbih (récitation de glorification). »
El Hakem a rapporté selon Sa’d ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée) qu’il a dit : « Je suis rentré avec le Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) auprès d’une femme qu’on a trouvée en train d’évoquer avec des cailloux ou des noyaux de datte qu’elle tenait dans ses mains. » (On suppose que cette femme est Safîya (qu’Allah l’agrée) ou une autre.)
Hafsi a dit : « Le préférable pour compter est l’usage des doigts sauf si on craint de se tromper, alors on utilise la Soubha ou un fil contenant des nœuds et de là est tirée la préférence accordée à la Soubha ».
Quelqu’un demanda à un grand wali qui avait une Soubha entre ses mains : « Comment se fait-il que toi qui es dans une station de perfection, tu utilises encore une Soubha ? »
Il répondit : « Une chose dont on a pris l’habitude dans ses débuts, on ne peut l’abandonner ensuite »
source : faydatidianiya.com