Site icon Faydatidianiya.com

A lire absolument ! Dialogue entre Baye Niass et son Sirr : Ceci est un entretien et une conversation entre mon secret (sirr) de mon Seigneur et moi .

Cheikh Ibrahim Niass

Dialogue entre Baye Niass et son Sirr : Ceci est un entretien et une conversation entre mon secret (sirr) de mon Seigneur et moi .

Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux

Louange à Allah, le seigneur des mondes, le Clément, le Miséricordieux, le Maître du jour des comptes.
Le Cheikh, notre Imam, Abu Ishaq, Mawlâna El Hadj Ibrahim fils de Cheikh El Hadj Abdullah At Tidjâni dit : « Ceci est un entretien et une conversation entre mon secret (sirr) de mon Seigneur et moi ».

Il me dit : « Ô Ibrahim ! Es-tu un parvenu (Waasil) à Allah ? » Et je lui répondis : « Oui, et ma preuve en cela, est ma parfaite connaissance en lui. Et Dieu est si Haut, pour que quelque chose soit lié à lui ou écarté de lui.

Ensuite il reprit : « Es-tu un élu de Dieu (Wali) ? » « Oui… » Lui dis-je, « et la preuve est que je me suis préoccupé de lui par le Zikr, à travers mon Sirr, mon Ruh, mon cœur (Qalb) et mon corps. Et lui, Allah, S’est préoccupé de moi en facilitant tout ce qui a trait à moi, dans l’apparent comme dans le caché ».

Et il poursuivit : « Es-tu un gnostique (Arif billah) ? », je lui répondis par l’affirmative et lui assurai que la preuve est ma contemplation de l’essence dans tout ce qui est en dehors d’elle ainsi que ma réelle certitude de mon seigneur, sur tout ce qui est identifiable sans que je l’identifie (désigne), et ma soumission à sa décision, ainsi que mon approbation de tout ce qui découle de ses décrets.

Et mon maître, ma référence et modèle, qui m’a engagé dans cette chaîne du soufisme (la voie), El Hadj Abdullah m’a dit ceci : « Certes, tu es Arif », et cela lui a été confirmé par le grand maître, Ahmad Baddi, lui aussi a été confirmé à ce titre par son père, l’érudit, le khalife, Hassanu Tariqa, Muhamdi ibn Sildina. Ce dernier a été confirmé par Cheikh Ahmad Tidjâne (R.A) qui est confirmé au titre de la khatmiya et la katmiya, par le maître de l’existence (PSL), celui que Dieu a purifié dans Sa parole « Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion » (S, 53 ; V, 3).

Et il dit : « Es-tu parmi les pôles ? » et moi de lui dire : « je ne sais pas, mais j’ai entendu les submergés (Madjzûb) le dire, peut-être ont-ils vu en moi un état second. Toutefois, mon état (Mach-had) est ce qui est précité ».

Après cela, il dit : « T’arrive-t-il de voir le Prophète, en état de veille ou en sommeil, à l’image de certains hommes ? » je lui dis : « je l’espère d’Allah. Toutefois, je l’ai aimé d’un amour et connu d’une connaissance au point que même si j’avais vécu avec lui et en sa compagnie, cela ne se serait accru en rien. Et louange à Allah ».

Et il dit : « désires-tu le rencontrer ? » je lui dis : « je ne désires pas. Et si j’avais à désirer, j’aurais désiré de ne point désirer. Tout ce que le Désireux (Allah) désire, cela constitue mon désir ».

Et il dit : « j’atteste que tu fais partie des grands gnostiques dont la compagnie est bénéfique et à qui on doit soumettre le toupet. Heureux celui qui, de bonne foi, t’aura tenu compagnie. Et malheur à celui qui, par désapprobation, se détourne de toi » Et il partit en disant du bien de moi. Et louange à Allah. Et j’ai apprécié notre dialogue, et j’en inscris quelques extraits ici, pour les bien-aimés (disciples).

Texte écrit par Ibrahim fils d’El hadj Abdullah At-Tidjani, à Kossi, 1349 H / 1929.

source : faydatidianiya.com

Quitter la version mobile