Baye Niass vivait sainement et sobrement. Il craignait tellement son Seigneur qu’il donnait tout ce qu’il possédait en aumône. Le problème du monde actuel, c’est la manière de faire l’aumône. Si on se référait au Saint Coran, la pauvreté allait disparaître. Baye Niass ne gardait pas d’argent. Il aimait prendre soin de lui, comme tout bon musulman. Il adorait son pays, particulièrement Kaolack.
Malgré la chaleur, il s’astreignait à toutes les exigences du jeûne. Il recommandait à ses disciples la prière, le travail, le respect, le partage, la solidarité, mais aussi et surtout la discrétion. Il tenait beaucoup à la discrétion. Il disait tout le temps que celui qui se rend à la place publique pour donner l’aumône, ne cherche pas la grâce de Dieu, mais les louanges des mortels et son acte ne sera nullement récompensé par le Tout-puissant.
Comme c’est écrit dans le Saint Coran et rapporté par les «Hadiths», Baye demandait à ses disciples de jeûner, mais surtout de faire jeûner leurs organes sensoriels : les yeux, la bouche, les pieds etc. Ne pas manger toute la journée, disait-il, ce n’est rien par rapport à l’essentiel du jeûne. La faim et la soif, c’est juste une infime partie des recommandations d’Allah. Baye mettait en garde contre beaucoup de choses.
source : faydatidianiya.com