Savez-vous que 3 points sont cause de ruptures du disciple sur-le-champ dans la Tariqa
Seïdina (rta) a dit : « Trois points essentiels sont cause de ruptures du disciple avec nous
– Prendre une autre oraison avec notre oraison
– La visite des Aouliya (les vivants ou les morts)
– Abandonner l’accomplissement des oraisons ».
1. Prendre une autre oraison avec notre oraison
Elle n’est valide qu’en étant accomplie seule, exclusivement, jusqu’à la mort et celui qui possède déjà une oraison ou une Tariqa, il ne sera possible de lui transmettre la Tariqa Tidjaniya que s’il délaisse entièrement cette oraison et cette Tariqa, sans jamais y revenir.
Il est dit dans Djawahirou-l-Ma’ani : « Sache que cette oraison est immense, elle ne peut pas être transmise à celui qui possède déjà une oraison d’entre les oraisons des Chouyhoukh sauf s’il la délaisse sans jamais y retourner. C’est à partir de ce moment-là qu’elle pourra lui être transmise par ceux qui ont l’autorisation particulière. Mais, dans le cas contraire, qu’il le laisse avec son oraison, car les oraisons de tous les Cheikh (qu’Allah les agrée) sont droiture et vérité, et tous sont des chemins et des liens vers Allah ».
Celui qui, après avoir pris la Tariqa Tidjaniya, récite une oraison d’entre les oraisons des Cheikh, qui est obligatoire pour l’entrée dans leur voie, ou alors qui a pris une autre Tariqa, il rompt de ce fait son affiliation d’avec la Tariqa Tidjaniya.
2. La visite des saints morts ou vivants
Que ce soit par une visite effectuée corporellement en se rendant auprès d’eux dans l’objectif de tirer ou non un quelconque profit. De même, par l’intention du cœur en y recherchant un avantage et simplement par cette intention. Ou bien encore, que ce soit par son cœur et sa langue sans se rendre auprès d’eux.
C’est aussi le cas pour ce qui s’apparente à une visite, comme demander une invocation en sa faveur, leur octroyer la récompense d’une adoration comme la lecture du Coran, la prière, l’évocation, le vœu pieux, l’aumône et tout ce qui est semblable à ces actes, que les gens accomplissent pour les Aouliya en vue d’obtenir un profit ou de repousser un mal.
Cela comprend également, la demande de médiation, d’irrigation, de secours, d’appel à l’aide. De même, dans la demande de profit ou la préservation contre les malheurs ou dans la recherche de bénédiction et de guérison, que ce soit par la personne elle-même ou simplement par ses traces et tout ce qui permet de relier la personne à leur irrigation, leur lumière, leurs prodiges. Est aussi incluse l’assise dans les cercles d’évocations qui ne sont pas ceux de maîtres Tidjani (qu’Allah les agrée).
3. L’abandon des oraisons par rejet total
Il s’agit du rejet de l’observance de la voie. Il est nécessaire, pour la personne qui désire s’y affilier, d’être fortement déterminé à ne pas se laisser rompre d’avec elle, et d’y persister constamment en respectant ses conditions jusqu’à la mort.
Ses oraisons deviennent indispensables par son engagement auprès d’elle et la voie ne peut s’octroyer qu’avec cette condition. Ces oraisons sont donc un devoir réclamé pour toute la vie, sauf en cas d’excuse valide telle que la maladie, les menstrues et les lochies.
De même, fait partie de ce point toute insulte, haine ou hostilité à l’égard de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ou répugnance du disciple à être lié à la voie au moment où il lui était possible de le faire savoir.
Par exemple, lorsqu’on lui demande : « Es-tu Tidjani ? », et lui de répondre : « Non », ou encore en préférant dire être affilié à une autre voie qu’elle. Cela constitue un rejet de la voie. C’est aussi le cas pour l’apostasie qui est un rejet de l’Islam et qui est également, de ce fait, un rejet majeur de la voie. Tous ces points entrent dans la catégorie de l’abandon des oraisons.
Il en est de même concernant celui qui récite les oraisons sans remplir leurs conditions de validité :
– Soit parce qu’il croit tout de même en leur validité bien qu’il connaisse pourtant les propos de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) à ce sujet, alors il le dément et croit le corriger. Et dans le cas où il ne le sait pas, il se doit d’apprendre.
– Soit, il ne croit pas en leur validité et alors c’est un mépris à leur égard et personne n’ignore les dommages qu’il en récoltera.
Celui qui autorise à qui que ce soit d’accomplir ce qui est objet de perte de la Tariqa, celui-là aussi l’a perdu. C’est également le cas pour le Mouqadem qui octroie les oraisons sans informer des conditions d’affiliations, tel que ce fut mentionné dans certains diplômes où il est dit : « Celui qui enfreint nos conditions a été dépouillé de son affiliation »
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit aussi dans Djawahirou-l-Ma’ani : « Tous ceux que j’ai autorisés et ordonnés pour octroyer nos oraisons et donner notre Tariqa, se doivent de se conformer à cette condition de ne point l’octroyer à celui qui détient l’oraison ou la Tariqa d’un autre Cheikh. S’il le fait tout de même et y contrevient, il a alors été certes dépouillé de l’autorisation et il ne bénéficiera plus d’aucun avantage pour lui-même, ni ceux qui auront reçu de lui. Qu’il agisse et œuvre conformément à cette condition, et Salam »
source : faydatidianiya.com