O l’illustre mère de Baye Niasse, Un exemple achevé de sainteté, la favorite des humbles obéissantes de Dieu,…(Par Elhadji Abdoulaye FAM)
Ton nom m’offre un bel éventail d’émotions et de sensations
Tu inspires mes idées, mes pensées, ma plume en mission
Chanter Ta dignité est mon seul bonheur et plaisir, O beauté chaste
Et il me serait difficile de louer quelqu’un d’autres que Ton fils, j’insiste
Mon admiration file tel une rivière douce aux eaux exaltées
Amenant dans ma vie folie et gaieté bordé d’une grande objectivité
J’ai la trouille de tout dévoiler de Toi donc je m’en limite à ce qui est autorisé
Et J’ai peur de déborder dans cet univers, dans cette terrible marée
Pour ne pas perdre ce que j’ai cherché toute ma vie de chasteté
Je suis observé d’en haut depuis que mon élévation est forte
Dans ce monde angélique avec ces réalités qu’on supporte
J’emprunte alors cette douce route enivrante de bonté alarme
Et je dis au nom de Dieu, Bismillah Lahi Rahman Rahim
De GUIDIMAKHA s’est entrouverte une idéale porte vers le soleil
Et nous voilà édifié sur une âme en mission, sur un parcours tout rose.
Illumination, les merveilles de l’univers jette une reine virtuose
A quelques kilomètres de ses origines dans le flot des merveilles
Au Djolof, entre les bras d’Ibrahima Diankha et de Bineta Aly Thiam
O arbre de vie, Tu as bravé les sages et les angéliques âmes
Sur terre et Tu as choisi un seul endroit Toi Mame Asta
C’est Le Saloum qui a étalé le tapis rouge pour la joie de Ton existence
Ta présence a éclairé Ta famille telle une étoile dans une nuit dense
Et Tes parents ont su que dans un futur, Tu feras la beauté de la nature
Tu es venue en vacance aux creux de leur bras, O reine des fleurs
O perle de rosée d’une infinie beauté à la profondeur astrale
Femme à la douceur subtile, à la joie qui noie, au front cristal
Je jure même si mes yeux extérieurs ne T’ont pas vu,
O Mame Astou Diankha pardonne moi, pour cette balade dans mes ressentis
De ces bulles divines qui éclosent sur l’eau et m’enivre
Qui d’autres qu’El Hadji Abdoulaye pouvait guérir Ta plaie à la jambe ?
Qui d’autres que El hadji Abdoulaye pouvait être Ton mari ?
Cet être accompli à la gnose ou s’abreuve la communauté humaine…
Je choisis des mots avec minutie pour Te chanter avec le souffle du vent
Je T’aime pour avoir porté le fils prodigieux qui m’a noyé
Je T’aime pour la saveur bénie de Ton lait qui l’a tété
Je T’aime pour la douceur de Ta voix qui l’a bercé
Je T’aime pour Tes yeux qui l’ont admiré
Je T’aime car qui d’autres méritent mon amour majesté
Toi, le rayon de lumière dans le grand assombri d’un cycle doux
Toujours engoncé dans ses trois pièces, écharpe autour du coup
Dans cette chaleur autoritaire de cette cuisine divine qui nous a mu.
De tous Tes enfants nés, trois étaient en mission sur terre et ont vécu
Mahmoune Niass, Seynabou Niass, dit Badiane Diaye
Et l’éminent guide des époques Cheikh Ibrahima Niass dit Baye
Tu es la femme qui a offert tous ces biens à son mari pour une prière
Rêve prémonitoire, preuve manifeste de l’exaucement de cette prière
Mais quelle prière alors, et nous voilà avec la lune qui tombe sur Toi
Secret divin caché a tous les égards par le grand sage qui en avait foi
O quatrième épouse de Mame El hadji Aladji, ce serviteur de Taha
Tu as un fils qui va stationner à la quatrième des Maqamats
Après Dieu, le prophète Mouhammad et Cheikh Ahmed Tidiane
Tu as eu un fils mystérieux que personne ne connaitra, c’est une mine
D’or qui reçut sur son dos, le saint coran posé par Ton mari pour l’édifier
Tu fus comblé par un fils qui deviendra un érudit à qui on peut se fier
Je Te tiens un serment que dans mon âme j’avais,
Toi mère Asta que les langues les plus éloquentes, a revu,
Ne peuvent pas dresser le portrait parfait,
Tu es au-dessus de toutes les élues du seigneur sublime
Qui T’a pourvu du plus distingué des envoyés soufis
Cheikh Ibrahima Niass, l’homme du paradis
Tu es la favorite des humbles obéissant de Dieu
Toi, la mère du meilleur généreux, Toi Mame Asta
Tu es affranchie de tout culte autre que celui adressé à Allah
Tu es le symbole de la circonscription et de la sincérité morale
Toi qui a gardé les yeux levés sur le trône royal
Ton fils a obtenu ce à quoi il aspirait auprès du seigneur
O mère de celui par qui sont dissipés les ténèbres
Femme de foi, femme pieuse, la gloire de son époux
Tu es un trésor inestimable qui a été sainte jusqu’au bout
O Mama Asta je me sers de ma plume lumière et J’écris,
Je prie, ma température monte, J’écris, Ton fils me rit
Mes pouls s’accélèrent et se vengent mais je suis aguerri
Et je me sens hospitalisé à la salle d’urgence de Bahroul Bouhouri
En milles neuf cent trente-sept, Tu fus rappelé à Dieu
Enterrée à coté de Tes coépouses à Leona, ce lieu mystérieux
Source: Faydatidianiya.com – El hadji Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)