A SAYDA ROKHAYA IBRAHIMA NIASS: Première femme noire à écrire un livre en arabe, Heureux celui qui Te connais, plus heureux encore celui qui T’aime, Ton charisme dépasse celui d’une reine car Tu es avec le tout puissant
Mes strophes à moi sont spontanées, elles jaillissent telle une source
Et je ne pourrai jamais les freiner en plein milieu de cette noble course.
L’essentiel se sont ces impulsions, ces mots d’amour qu’ici je trace
Dans ce cœur ouvert à tous les vents ou chacun de vous à sa place.
Ainsi adorer et louer Baye Barham et ses enfants, est la raison de ma vie
Voilà pourquoi je viens vers Toi Te chanter un cantique inédit et inouï,
Toi qui concurrence les hommes sur la quête du savoir et des qualités nobles
Toi, Sayda Rokhaya Niass, première femme noire à écrire un livre en arabe
‘’Huquq Al Marati Al Islam’’ publié en mille neuf cent soixante huit
Tu es une vision éclairée, un horizon vers un futur en lumière qui suinte
Toi qui a franchi les grilles qui a dépassé les limites autorisées suprêmes
Alors je chante en Toi Ton amour, Ta ferveur pour le grand guide Barham
Tu es le détenteur des stations les plus désirables des mérites suprêmes
J’ai donné pour ce labeur mon énergie jusqu’au sang et aux larmes parfois
Tu m’as ramené à Dieu, conquis mon cœur et j’ai baissé les armes en émoi
Gardant mon cœur d’enfant mais professionnellement suis pas le même.
Heureux celui qui Te connais, plus heureux encore celui qui T’aime
Hélas vous ne savez pas ce qu’elle sait et elle sait ce que vous ne savez pas!
Par sa douceur et noblesse, elle élève les petits vers les grands en Mahama
Honorer et écouter ce qu’elle dit car vous n’en tirerez que connaissance…
Ta parole entendue touche, illumine, ravive, enflamme et aussi adoucisse
Car sitôt que l’on veut peindre ce que l’on sent, toute parole expire
Je ne crois pas que Tu vas lire ce poème mais je sais que Tu vas le sentir
Car Tu es une étoile rarissime qui brille plus qu’un cristal aux mille feux
Et je vois que Tu es une grâce colorée et très présente sous nos yeux.
Tu es née en mille neuf cent trente un, dans la cité sacrée de Kaolack
Dans ce désert, je marche encore somnambule avec mes mains faméliques
Tu as éclipsé les mortifications, dévoilé les bienfaits et procuré la joie,
Tel un homme Ta présence et Ta puissance bouscule toutes les lois
Je vis comme dans un rêve, papillonne, tourbillonne et cherche Ta vie
J’entends Ta voix, elle me fascine, m’hypnotise, m’ensorcelle et me séduis
Je voudrais être ce chant d’oiseau qui Te chante à l’oreille une mélodie
Qui résonne pour toujours et ainsi pouvoir T’aimer avec simplicité Mamie
Je ne suis point comme Toi, je ne suis qu’une poussière fragile et légère
Chantant une sainte âme éprise de Baye et me voilà tel un grain qui erre
Je Te vois sur un beau voilier Tidjaniya qui vogue au gré du céleste océan
Et Cheikh Ibrahima Niass est le phare et Toi Tu discernes son éclat ardent
Dans Ton cœur existe une chambre royale, Tu l’as murée mais pas détruite
Tu es l’asile des serviteurs, la forme humaine orientée vers l’essence astrale
Toi qui as poussé Ta réflexion au-delà des limites de la pensée magistrale
Tu transcendes de loin tous les degrés, je l’ai vu au coin de Tes yeux
Ou milles petits rayons à leur miroir de flamme viennent s’y loger lumineux
O déesse, aide-moi à garder ma valeur en Ton père à vivre la purification
Je sais que le saint coran est Ton bouclier et Baye Ta priorité et Ta passion
Ainsi s’assoir avec Toi ouvre les portes des mystères source d’illumination
Tu es une sainte miséricorde rafraichissante comblée de dons bienfaisants
Ton charisme dépasse celui d’une reine car Tu es avec le tout puissant
Bénis soit Ta naissance car en Toi vit le secret du pôle du soleil couchant
Et Tu as élevé le drapeau de la femme africaine musulmane mondialement
O que de la fierté, de la sagesse à ceux qui Te rencontrent dans leur vie
Tu es une parfaite issue de secours que l’humain espérait et attendait depuis
A la hauteur de Ta noble dimension dont émane des divines sources
Tu es née pour délier nos chaines, Toi la félicité, terre exaltée en puissance
Je suis petit mais je sais que dans chaque graine de Barham se cache un trésor
En Ton cœur immaculé se cache, un nid de charité, une incarnation d’or
Cheikh Ibrahim est un mystère, Tu en es une également Sayda Rokhaya
A Toi qui a donné sa vie son royaume supportant coups et blessure pour la Faydatidianiya
Tu es dans la conformité des caractères majestueuses et prophétiques
Je te chante Toi que baye a chanté pour recevoir des grâces faydatiques…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)