À SERIGNE OUSMANE NDIAYE: D’un esprit vif tu as atteint des performances jamais atteintes, Toi lumière des temps sombres. Cet astre que tu demeures est indescriptible aux yeux des savants et des soufis
Je suis un mouride qui a perdu ses ailes
Et j’espère sous les tiennes prendre l’envol
Dans tes bras y’a un pouvoir qui produit des miracles
Un amour qui me réinvente, une chaleur qui réconforte
O Serigne Ousmane Ndiaye lumière des temps sombres
Comme un lion, tu dévores chaque maqamat sur ton chemin
Je brave les interdits et te dévoile au public
J’arrête aussi les rimes pour être plus a l’aise
Bénie soit ta noble mère Sokhna Aïssatou Binetou Niane
Femme chaste et charitable, Terre fertile
Béni soit Ton père Ahmadou Seck Ndiaye, qui a obéi à l’Exalté
En esclave émérite, un djihadiste des premières heures
À l’âge de dix ans, tu étais déjà devenu, un exégète hors pair.
De Ta naissance à Ndiayéne Kadd, tu répondus à l’appel de Kocci
Tu fus attentionné et dévoué à Cheikh Ibrahim Niass
O homme à la volonté de fer pour la quête du savoir
D’un esprit vif, Tu as atteint des performances jamais atteintes
Toi deuxième personne à connaitre Allah auprès de Cheikh Ibrahim
Tu es un pilier de l’Architecte de la Faydatidianiya
O noble maitre-assistant de Cheikh Ibrahim
Tu es l’un des cinq à avoir humé l’odeur du manteau
Par la volonté du Seigneur, qui t’a élevé à tous les égards,
À tous les honneurs, incrustant ton nom
Une convocation rythmée par une rare effusion de grâces,
Cet astre que tu demeures est indescriptible
Aux yeux des savants et des grands soufis
Qui ont été allaités à ton lait
Que ni le temps, ni le soleil et ses rayons ne sauraient fermenter.
O homme à la mémoire d’éléphant, le grammairien très doué
Tu fus un philosophe d’une intelligence extraordinaire
Un Littéraire au style très raffiné
Un disciple convaincu et convaincant
L’homme qui fut envoyé à Keur Makandji par l’honorable
La bougie allumée par le grand Houtbou de son temps,
O auteur émérite à la production mystiquement fructueuse :
De l’odyssée des grands hommes, le sabre de la vérité,
Les dons d’Allah, le collier en or, le discours de Nguer
Tu es l’élévation qu’acquit la bannière de la foi bénie,
La splendeur religieuse qui brille sur la terre.
O le choisi, l’élu, la bonté, l’ordre et l’harmonie,
L’échanson qui verse à boire l’eau du kawssar
Dans le gosier de ces disciples sous le joug de Baye
O le grand agriculteur du Saloum
À 21 ans, aucun érudit n’osait étaler son savoir devant toi,
Tu as cherché Dieu partout, répondu à tous ses appels,
Fréquenté ses amis jusqu’à devenir Nourou Din!
Tes empreintes et ton parfum continuent de résonner
Ta sublime voix allaite en continu les terres de la Faydatidianiya,
O Cheikh Ousmane, tu es une branche de l’arbre faydatique
Aux actes insondables, qui a honoré son engagement.
Le trophée des hommes qui se sont abandonnés à Dieu,
Est entre Tes mains et ça t’es venu des anges et des cieux
Sans toi, des vies ne seraient que des ombres sans ornement.
Tu fus inégalé pour Ton amour envers Cheikh Ibrahim
Ton disciple hume ce vent frais aux airs des plus sains,
Car tu es sa force, car de toi, provient toute son énergie.
Tu es son essence, couvres-le, alors de ta noble puissance
Tu s’en est allé sans être vraiment connu,
Toi l’arbitre de la bonne direction
Et ton Maqam est comme un fleuve en ardeur
Je le sais, ce que je dis échappe à la compréhension
Et au contrôle de l’esprit ordinaire périssable
Toutefois je vais me taire
Mon poème en vers libre n’était qu’une prière
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)