A THIERNO AMATH NDIAYE: Tu es un atome détaché de la lumineuse flamme de Barhama, un éclaireur à la haute clairvoyance, Toi la lampe que toute ombre appelait au secours, le prince béni de Podor, Toi le sauveur que tout peuple doit rendre grâce (PAR LE POÈTE DE LA FAYDA. EL HADJI ABDOULAYE FAM MA PLUME UNE LUMIÈRE)
O Thierno, le très puissant chevalier angélique, me voici humblement prosterné
A Tes pieds pour T’exprimer mes ressentis spirituels mais aussi temporels innées
Ouvre alors les portes sur mon chemin afin que Tes bras tout puissant se dégagent
Toi qui as reçu du Cheikh, le pouvoir et la mission de mettre la tête de Satan en cage
Tu es un atome détaché de la lumineuse flamme divine et éternelle du maitre Barhama
Du Sénégal à la sous-région passant par l’occident, Tu as transvasé la Faydatidianiya
Toi qui a l’art de percer les mystères, un éclaireur à la haute clairvoyance en Allah
Ton cœur est spécialement porté à venir en renfort aux âmes affligées qui s’entêtent
Toi qui a envoyé des légions célestes partout afin que sous vos ordres, elles combattent
Tu nous as appris à écouter et à graver la parole de Cheikh Ibrahim dans nos cœurs
Car Tu sais que le seul message qui puisse sauver le monde est celui de la ferveu
Avec Cheikh Baye Ass je proclame Ta louange pour nos âmes qui Te sont confiées
Car Tu es un grand par l’esprit, le cœur et la science, c’est pourquoi à Toi, on s’est fié
Tu Te trouves plus près de la source de grâce et par conséquent plus que compétent
D’en recevoir pour les distribuer aux disciples qui vous invoquent très profondément,
Ton prénom T’a été donné par Ton père Mame Fa Ndiaye, une source de lumière
Celui qui a eu l’honneur des plus beaux qualificatifs grâce à ces bonnes œuvres
Chemin faisant et prières marmonnées par Ta mère bénie Mame Coumba Sacké Niang
Grandissant dans la dévotion, le travail, Tu rendais service ne cherchant que l’agrément
Et Tu reçus le wird des mains de Thierno Adama Gaye qui balisa Ta majestueuse voie
Ainsi tel un phare Tu reçus le Tarbiya des mains d’El Hadji Abdoulaye dit Papa Ass
Avant de briller sous le magistère de Cheikh Ould Khaïry, ce missionnaire de la foi
Je déclare que Tu es un héros de Ta famille et cela au nom de Cheikh Ibrahim Niass
À Ton talent qu’on admire en tant qu’enseignant pédagogue s’ajoute Ta grâce aimée
C’est pourquoi quand on Te voit on oublie tous soucis, on Te côtoie, on est soulagé
Toi qui a appris aux aspirants, Tout ce qui n’est pas dans les livres, ces vérités rares
Car Tu es une lampe que toute ombre appelait au secours entre Kaolack et Dakar
O administrateur de renommée, avec Toi, Les rideaux de la bonne foi sont levés
Les réalités dans les apparences et les noms dans le fond des mystères révélées
Je ne suis pas de Ton rang et Dieu m’a préservé d’être avec Toi sur un plateau
Car je dormais quand Tu T’es manifesté. Je suis une fourmi et Toi un éléphanteau
Ta coquille éclatée un jour te révèle, Toi le réservoir, la symbiose, le divin coffre-fort,
Tu es la voie de la voie, le chemin de l’éternité, La récompense des soufis né-morts,
Le résultat des efforts de Tes pères, l’astre lumineux inconnu qui vaut plus que l’or
Je ne veux pas déchiffrer le rideau qui Te cachait, Toi dont Dieu a purifié le corps,
Toi la flamme de la compassion qui rénove tout, le véridique parmi les véridiques
Le reflet de la majesté divine, un messager de la paix, le conseiller charismatique
O fils de Mame Fa, la grâce sublime, le pilier de nos marches à la parole véridique
Tu es le prospecteur des voies, le maître de son moment dans l’éducation spirituelle
Dans Tes lumineuses paroles que de la joie, Toi l’être à la pureté exceptionnelle
Celui qu’on désigne dignement du doigt de l’orient a l’occident, le dépôt des sciences
Celui qui ne fut jamais atteint par quiconque, Car Tu es détenteur de l’immense grâce
Tu es le bienfaiteur qui assiste ses adeptes, le héraut de l’espoir doté de clairvoyance
Le lion inflexible de la voix qui a averti les rebelles des perditions de l’au-delà
Tu as éclipsé les maux, dévoilé les bienfaits et procuré la joie en et vers Allah
À celui qui fondait espoir en Toi, Tu l’as immunisé des attachements de son cœur,
Tu as brisé le carcan qui enserrait Tes fidèles et Tu les as gratifiés de riches faveurs.
Un tel guide, à qui toute âme se plait à écouter les dires qui libèrent des fardeaux
Tu es un sublime être à la hardiesse sans ombre qui détient la pensée profonde
Je me demande qui d’autre que Barham pouvait être Ton maitre dans ce monde
Tu es Thierno Amath Ndiaye, le prince béni de Podor, une vision éclairée que je peins
Le point focal du ministère de Cheikhoul Khaïry, la belle grâce du grand souverain
Celui qui solutionne et qui tranquillise, un grand phénomène non encore dévoilé
Je Te vois hériter des Maqamats que moi-même je ne connais pas car c’est castré
Toi le sauveur que tout peuple doit rendre grâce, accepte mon poème et couronne mon être
Je m’en vais dire Merci à Cheikh Baye Ass, Ton emprunte qui Te voue un amour sincère
Un fils de lumière majestueuse, une pure fraicheur de vie. Que Dieu exauce mes prières…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)