A THIERNO ANTA THIAM: Dans les esprits, Tu es et Tu resteras le bien aimé de Ton père Ahmadou khoudia, Toi la pureté innée et la tendresse extraordinaire, Toi l’étoile de Mogo Tafsir Balla qui a demeuré dans la crainte référentielle d’Allah…
Au nom d’Allah, le clément, le miséricordieux je cherche refuge auprès d’Allah
Contre le diable et qu’Allah accepte cette écriture par Sa faveur et Sa générosité
Envers Toi, le grand soleil de Matam, l’honorable disciple Maitre Thierno Anta
L’être aux actions infatigables qui nous plonge éternellement dans son palais secret
Toi la lumière salvatrice à la foi illimitée dans les hauteurs inaccessibles et sublimées
Tu es inégalé dans la ferveur et la dévotion devant la très sainte face de Barhama…
Quand Tu es né en mille neuf cent trente-neuf à la cité bénie de Mogo Tafsir Balla
La terre brilla et le firmament contenait à peine Ta lumière qui puisait de la Fayda
Dans les esprits, Tu es et Tu resteras le bien aimé de Ton père Ahmadou Khoudia
Quel langage éloquent et sublime alors utilisé pour exprimer fidèlement Ta lueur
Toi l’être magnanime au cœur doux, la pureté innée et la tendresse extraordinaire
Tu as débuté les études auprès de celui que j’appelle la bonté démesurée, Ton père
Avant de passer par tous les savants de la famille, Tes oncles sans taches et souillures
En mille neuf cent cinquante-cinq, le destin T’envoya compléter Tes études à Médine
Tu y arrivas avec deux lettres écrites par Ton père pour Serigne Aliou Cissé
Pour Te confier à Baye… ainsi Tu as mémorisé tous les ouvrages de savoir attitrés
Ainsi telle la lune, Ton visage a rayonné, charmé par l’illustre voix de Cheikh Ibrahim
L’indicible mystère, cette harmonie accomplie qui a été mandaté par le suprême
Toi qui a appris le Tafsir auprès de Cheikh Ibrahim Niass, le plus divin repère
Alors je Te salue Toi qui possède une lumière visible qui sème et qui désaltère
Rien que parce que Tu as suivi le grand savant de son époque la lueur de Kaolack
Qui T’a cloué à jamais en sa noble mission depuis la cité antique et mystique
La déclaration que j’ai faite sur Toi est le fruit d’une pensée forte qui m’a extirpé
Des bras aimants de l’ignorance et cela n’a épargné aucune parcelle de ma pensée,
Ni aucune souche de mon cœur excité dans cette divine envolée hymnique
Toi, dont le nom est Thiam, Toi qui a demeuré dans la crainte référentielle d’Allah
Qui fait partie des meilleurs de son époque et des bienheureux dans l’au-delà
Tu es d’une foi inébranlable et d’un courage herculéen, Toi Cheikh Anta Thiam
Tu es la phosphorescence qui dissipe les ténèbres à la noble cité de Matam
L’instructeur et le guide qui corrige les mœurs par qui Baye se révèle en nous
Toi, l’âme disposée à aimer et pour qui la haine serait un tourment jusqu’au bout
Toi, l’illustre petit-fils de Tafsir Aliou Thiam l’ami D’El Hadji Omar Al Foutiyou…
Idiaza des mains de Cheikh Ibrahima Niass et de son bras droit Serigne Aliou
Tu retournas à Mogo en mille neuf cent soixante un travaillant toujours pour lui
Dans le cœur de l’estime envers ce lumineux être qui nous inonde et qui nous assure
Toi, l’homme à la morale constante aux glorieux actes qui sont sans pareilles et surs
Ce que je ressens émane des tréfonds de mes artères, un amour fécond qui T’es dédié
Tel le soleil Ton sourire émerveillée appelait toujours à la sincère bonne volonté
Tu aidais les pauvres, les faibles et les opprimes et loin de Toi l’amour de la notoriété
Tu es modeste et amical et Tu n’as jamais répondu le mal par le mal, oh majesté!
Ta volonté était de rassembler et notre souhait aujourd’hui est de Te ressembler
O Toi qui a enduré pour nous et Ta famille tant de difficultés avec patience
Miséricorde pour l’univers, Tu es pour l’être humain un modèle de référence
Honnête, modeste et juste Tu pardonnais à Tes agresseurs et à Tes ennemis
Toi, la lumière du sauveur tant attendu de Matam qui éclaire quand tout est terni
Ta vie glorieuse est dans les archives et dans toutes les mémoires des témoins
Sur Ton lit de mort des larmes ont coulé et des vies ont voulu acheté Ta fin
Tu es disparu un neuf décembre à l’hôpital le Dantec en deux mille six
Et Cheikh Hassane Cissé intronisa Ton fils Cheikh Babacar Thiam sur la chaise
Ce fils héritier du trône au parfum délicieux et la paix embaumant toute essence
Assalamou Haleykoum alors don précieux, l’inestimable trésor et cadeau de sagesse
Je m’en vais me reposer, O véhiculeur de très saintes énergies transparentes
J’ai passé toute la nuit pour Toi, je m’en vais me reposer grandeur manifeste
Je remercie Amadou Thiam, celui qui a fait allégeance et alliance avec Toi
Je m’en vais me reposer Maitre pour reprendre avec d’autres dans la foi…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIÈRE)