Mame Al Hadj Abdoulaye Niass, khalife Tidjani du biladi Sudan
La maison d’Al hadji Abdoulaye Niass était un hub transitait savants et littérateurs du Sénégal et d’ailleurs. Shaykh Ibrahim affirme dans son interview avec mas ‘oud jabran du magazine Jawâhiroul islam que : « son centre éducatif était un carrefour pour les érudits et les sommités de la littérature et de l’art poétique, et tous ceux qui s’occupaient de l’appel islamique, qu’ils furent sénégalais, maures, marocains ou tout autre visiteur. Mon père fut un combattant et un grand réformateur. Il fut de ceux qu’Allah a permis de s’acquitter de l’obligation du pèlerinage avec tout ce que cela Comportait en obstacles et autres entraves. Il visita plusieurs pays arabes pendant son périple dont l’Égypte où il rencontra les oulémas de l’Université Al Azhar. »
Il est aussi le premier dignitaire Tidjani sénégalais à recevoir le titre de khalife de la Tidjania, comme le souligne shaykh Ibrahim dans l’entrevue accordé par le professeur froelich en 1968. Il aurait reçu des zawiyas fassite, algérien et hafizites 11 autorisations complètes dans la voie, lesquelles remontent toutes vers le fondateur de la tarîqa, cheikh Ahmed Tidjani.
Le savant maure Al hanafi a écrit un long poème dans lequel il cite tous les maillons qui constituent la chaine des Ijaza d’Al hadj Abdoulaye Niass. Le titre du livre est Salasiloul Nudhar/ qa’idatoul muridi ilal Moukhtar : chaînons dorés/reliant le disciple au prophète choisi.
Source : faydatidianiya.com
Extrait de Homme-monde ou Homme du monde
De Cheikh Ahmed Boucar Niang