On se rappelle d’une branche de l’arbre barhamien
Je verse des larmes en écrivant ces lignes
Mais pour Te faire honneur, je dois rester digne
Car penser qu’on T’a perdu ce jour
Signifie pour nous être seul pour toujours
Mon cœur saigne pour évacuer ses mots
Et avec l’encre de mes veines, je T’écris ces maux…
Au cloisonnement des frontières mystiques
S’était éteint en Dieu un homme atypique
Serigne Daara Ousmane Ndiaye
Celui qui détenait la parole qui parfume l’âme.
J’ai gratté, j’ai pleuré le jour et la nuit
Et j’ai mis du temps mais j’ai compris
Que Tu as brillé sur l’univers de la Faydatidianiya
Pour passer du terrestre au céleste
Et Tu T’es dissout dans Ton guide Barhama
Et Ton amour pour lui était dense et manifeste
D’une densité immarcescible, ce maitre coranique
Avait arrosé les pétales mystiques
Détenteur du code secret du mystère de la Faydatidianiya…
Des corps de lumières voilà ces disciples
Suivant les recommandations de la Sunna
Leur cœur a laissé germé la foi du peuple
L’ivresse contrôlée et la lucidité appuyée
Serigne Daara Ousmane Ndiaye, cette sainteté
Etait sous la couveuse hibernale divine
Qui a travaillé pour vivre de son front à Médine
Humblement étoffé par une science éxotérique
D’où sa puissance de mystique avéré
Depuis l’université malgré toutes ces années
J’ai gardé une image de Ton visage raffiné.
Ton âme dans le ciel s’est installée
Et Tu es devenu une étoile qu’on peut voir scintillée
Serigne Daara, Tu avais réussi à calibrer les hommes
Et Tu avais eu accès à l’intimité mystique de Baye
Maitre ! Tu avais restauré le pacte initial ‘’ Walay’’
Sur ce sanctuaire du savoir : l’Université
O Mouhadam de mon ami qui me raye
Cet éminent Arif de Rufisque Abdoulaye Gaye
Que Tu avais transmis de vraies valeurs
Et il a grandi dans un monde sans laideur
Tu as percé les voiles de la science de la cité
Ton honnêteté avait balisé le chemin de sa vie
Et il continue aujourd’hui à appliquer ces acquis.
En passant par les canaux du Barhamisme
D’où ce nœud fécond qui lie l’ésotérisme
Tu fus l’archétype du Arif, du disciple
Avec une haute discrétion palpable…
Tu avais réglé des crises spirituelles d’hommes agités
Toi, le doux, le généreux dans la transmission du savoir
La galaxie des pôles, le sceau de la sainteté
L’astre ineffable est parti rejoindre son Maitre
Il fallait être cheikh Ibrahima Niass pour être
Le directeur de conscience de cet éminent Maitre
Un éminent homme avec des titres et gradations
Mérite de la part de chacun, affection et considération…
Source: Faydatidianiya.com – EL Hadji Abdoulaye Fam, Ma plume une Lumière