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HOMMAGE A NOTRE CONDISCIPLE MOUHAMMADOU HADY NIANG (PAR ELHADJI ABDOULAYE FAM)

HOMMAGE A NOTRE CONDISCIPLE MOUHAMMADOU HADY NIANG

HOMMAGE A NOTRE CONDISCIPLE MOUHAMMADOU HADY NIANG

Il pleure dans nos cœurs comme il pleure à Médine
On a vécu un matin atroce à cause de toi ami de Baye Mamoune
Et je me dis : Quelle est cette langueur qui pénètre notre cœur
Qui nous fait baisser la tête en nous faisant saigner de pleurs
C’est triste frère ! sur un Ton chagriné comme sur un air couchant

Avec des gémissements et des sanglots je te chante Hady Niang
Car dans le cœur on a des plaintes et dans l’âme un goût amère
Hélas la mort n’avertit pas sinon on l’aurait racheté chère
Mais O frère tu as fait bras de fer mais c’est elle qui t’a terrassé
Reçois les prières des disciples, O fidèle serviteur qui s’est hissé

Vers le ciel. Tu étais un jeune ambitieux, un géant de joie
Puis tu es parti laissant un cas échéant sans choix
Tu as hissé haut les couleurs du mouvement Andak Askane Wi
Nataal Sénégal Bénélé Afrique du serviteur du peuple. O Hady !
Soldat je te chante pour prier et t’auréoler de gloire, Niang !

Soldat d’hier et d’aujourd’hui soldat de demain, Niang !
Tu voudras qu’on avance, c’est bien mais trop lourd est le fardeau
On a prié Dieu les yeux noirs de te faire renaitre sans maux
Ta vie n’a pas été facile mais tu es resté toujours debout
Et tu as travaillé d’arrache-pied pour, nourrir ta famille jusqu’au bout

Hier tu t’es endormi pour plus te réveiller mais tu fus sain
Medine, Imam et Baye Mamoune Niass ont prié et ça nous donne confiance
Reçois leur tendresse, leur amour et leur reconnaissance
Avance vers le paradis et ne te retourne pas tu n’es pas mort en vain
Avec l’encre de mon stylo on a voulu noyer la journée d’hier

A l’ombre de ce mois chaud on voulait te dire aussi qu’on est fier
On est triste qu’une existence comporte ses souffrances
On sait que tu n’es pas mort ton âme bat encore, c’est une chance
Ce poème est béni, il verse dans les cœurs un élixir puissant
Car une larme d’amour peut réussir à donner gout à l’océan

J’ai espoir pour toi qui a mémorisé le coran, aimer l’homme de Médine
Epauler ta famille, travailler pour vivre, fonder une famille…
Par ce poème, je te procure le frisson délicieux de savourer l’autre vie
Car le maître Cheikh Ibrahim a ouvert les yeux des âmes endormies…
Repose en paix frère en la foi
Repose avec Barham dans la joie…

Source: Faydatidianiya.com – El hadji Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)

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