Il lui aurait suffi de lever le plus petit doigt pour que ses millions de disciples lui édifie des gratte-ciel. Quelle humilité
Nonobstant sa haute stature mondiale, ses responsabilités religieuses supranationales, les relations cordiales qu’il entretenait avec les grandes figures de son époque et les nombreuses citations honorifiques dont il pouvait se prévaloir, El-Hâdj Ibrahima NIASS a préféré passer toute sa vie dans une modeste bâtisse en pisé alors qu’il lui aurait suffi de lever le plus petit doigt pour que ses millions de disciples lui eussent édifié des gratte-ciel. Quelle humilité !
Tel se présentait El-Hâdj Ibrahima NIASS, que, à juste raison, le Président SENGHOR considérait comme l’Ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal auprès du monde.
Parce que militant et pionnier du panafricanisme qui se définit comme la vision sociale, culturelle et politique d’émancipation des Africains et facteur d’intégration du continent, Baye n’a jamais accepté de courber l’échine ; sentinelle de la bonne cause, protecteur des valeurs morales traditionnelles et religieuses mais aussi des couches vulnérables sénégalaises, africaines ou, plus largement, mondiales, il a passé une bonne partie de sa vie à semer les germes de la paix parce que convaincu qu’il n’y a pas de bonheur sans paix .
Ses nombreux périples dont (conformément à un hadith relatif à la quête du savoir) celui qui le conduisit en Chine en octobre 1963, et le télégramme de félicitations que, par le biais de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, il adressa au Président Richard NIXON après l’alunissage avéré d’Apollo XI, le 20 juillet 1969 (alors que la plupart des chefs religieux d’ici et d’ailleurs n’en croyaient ni leurs oreilles ni leurs yeux), l’illustrent éloquemment.
Du reste, la philosophie de Cheikh Barham Abdallâh fondée sur une compréhension aiguë du Coran, de la Sunnah du Prophète Mouhammad (psl) et de la pratique éclairée de la tarîqa Tidjâne, a préfiguré la mondialisation.
source : faydatidianiya.com