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‘’ Le connaissant est celui qui s’est anéanti une fois dans l’essence de Dieu, et qui s’est anéanti deux ou trois fois dans l’attribut de Dieu ‘’ dixit Cheikh Ibrahima Niass

baye imam assane

L’évidence sans équivoque et connaissance de DIEU

La contemplation : c’est le fait de voir la réalité par la réalité en évidence sans équivoque, sans doute et sans illusion de sorte que rien ne reste en dehors de la vérité par la vérité dans la vérité. Et tant qu’il reste l’équivalent d’un cheveu dans l’existence du serviteur il ne parviendra pas à ce stade. Donc il doit s’effacer de lui-même et de l’autre et de l’altérité et disant avec la langue de son haal (état spirituel) :

« N’est permanent que Dieu lui-même, rien n’est en dehors de lui, il n’y a là ni rattaché ni position. »

Là où il n’y a ni nom ni attribut, ni figure, ni limite et cette vision est sans comment ni convergence, ni direction, ni rencontre, ni début, ni attachement, ni détachement, ni invocation ni invocateur, ni invoqué. La Vérité est venue et que l’erreur a disparu ! Certes, l’erreur est vouée à disparaître.

Et ce degré est le plus bas de l’ouverture (fath), ce qui précède ce degré ce n’est pas l’ouverture (fath) mais c’est la porte de la connaissance et non pas la connaissance elle-même (marifa). Tout connaissant (Arif) est ouvert (maftouh) et non l’inverse.

La connaissance de Dieu : c’est l’affermissement de l’âme et sa permanence dans la présence (Hadra) contemplative avec un anéantissement (fana) complet et une constance par Allah.

Le connaissant (Arif) pour les soufis est celui qui, à partir de la vision du distinct comme essence existante parvient à la vision de la réalité dans le distinct.
Pour moi (Cheikh Ibrahim Niass) le connaissant est celui qui s’est anéanti une fois dans l’essence de Dieu, et qui s’est anéanti deux ou trois fois dans l’attribut de Dieu et qui s’est anéanti une fois dans le nom de Dieu et qui a stabilisé l’existence par les trois réalités et qui a stabilisé les noms par le Nom. Et ce degré avant d’y arriver, c’est très difficile et il faut être très brave.

On ne peut accéder à ce degré par l’investissement des biens et des enfants. Et celui qui a atteint ce degré aura un réveil parfait par Dieu. Et il agrée la loi de Dieu et ses décisions au gré des événements.

Un agrément parfait, satisfait de Dieu, il mérite à ce stade de s’adresser à son nafs (moi) par la parole de Dieu : « Sois désormais du nombre de Mes serviteurs, et sois la bienvenue dans Mon Paradis ! ».

lettre à Omar ibn Malik

 

source : faydatidianiya.com

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