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Les derniers moments du Prophète Seydina Muhammad (SAWS)

Les derniers moments du Prophète Seydina Muhammad (SAWS)

Les derniers moments du Prophète Seydina Muhammad (SAWS)

A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séide la bannière,
En lui disant: “Je touche à mon aube dernière.
Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu, combats pour lui

Appuyé sur Ali le peuple le suivant, devers lui;
Et l’étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule;
“Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule;
La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.

Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde.”
Il parla à son peuple qui s’était massé
Triste, devant lui sur le point de s’effacer
Les cieux étaient en alerte

Ordonnés prêt à l’accueillir
Il se prépara Muhammad, ce saphir
Vers un voyage lointain mais précis
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous

Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe;
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe.”
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Il est parti comme il était venu ce don.
Il affranchit tous ses domestiques,

Faisant d’Ali le gardien du temple mystique
Et distribua le peu de bien qui lui resta
Cette sainte lumière, ce fils d’Abdallah.
Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
“Aboubakre, dit-il, je ne puis me lever,

Tu vas prendre le livre et faire la prière.”
Et sa femme Aïcha se tenait en arrière;
Il écoutait pendant qu’Aboubakre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset;
Et l’on pleurait pendant qu’il priait.

Le coran résonnait dans ses artères
Océan d’émotion, il jeta un regard à Fatima
Cajola al Hassan et al Hussein, fier
D’eux, avec ses yeux rayonnant
Muhammad, le fils d’Abdallah

Le temps pressait le cosmos,
L’ange de la mort décolla des cieux
En direction de son maître avertit, il suait
Au visage qui rayonnait plus qu’en temps normal
Sa température augmenta, sans chaleur, il priait

Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
Et l’étoile d’Arabie l’accueillit de la sorte
“Qu’il entre.” On vit alors son regard s’éclairer
Il mâchonna un bout de Miswak en silence

La Chahada était sous Sa langue
Alors que ces fidèles attendaient sous la tente
Comme un biscuit fondant sous les dents
L’âme déblaya son corps couchant
Un frisson sur les tempes courut,

Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mouhammad mourut.
Il s’en est allé heureux
Vers son unique Dieu.
Il n’eut jamais peur de la mort
Car de sa lumière elle fut créée, c’est le sort.

Les vannes des merveilles du seigneur
Sont Tous ouverts à Son honneur.
Le cortège vers Dieu fut grandiose
L’hôte de marque s’élança vers ses palais roses
Avec une lenteur majestueuse, Il alla

Avec un cœur serein vers Allah,
Sa peau dégageant du parfum, il alla
Mon maître Abdallah,
Maussade et placide était Aïcha
Sa larme bénie suinta.

Il est plus qu’un homme moins qu’un Dieu
Ce signe d’ALLAH mystérieux
Celui qui détient tout de Dieu :
Al-Rahmân, Le Tout Miséricordieux,

Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam (Ma plumeune lumière)

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