Ô Barham : Chef-d’œuvre sans prix, le grand piroguier du paradis, l’entrepôt précieux
Ô Barham, chef-d’œuvre sans prix.
Tout ce que tu approches est béni.
Grâce à Dieu, je ne suis pas courtisan de César.
Je ne me suis lié à aucun indigne charognard,
Moi qui suis un indigent sans repos et sans énergie,
Qui est arrivé ici dans cette misérable vie.
Ô Barham, la beauté béatifique.
Arme le cœur de cet orphelin, d’éthique,
De ta présence qui comble toutes les absences,
Qui rassure et déblaie le champ incertain du futur.
Ta grandeur a été la première leçon de ma vie pure.
Et ta vie, tes œuvres mon histoire, ma substance.
Ô Barham, président du congrès mondial islamique.
Toi le révélateur des valeurs du prophète logique,
Ni le temps ni la distance ni même la mort,
N’effaceront le beau souvenir de ton corps,
Car le jour où tu t’es penché sur mon berceau,
Tu ne t’es plus jamais relevé, tu es dans ma peau.
Ô Barham, l’entrepôt précieux.
Avec ton allure princière bien que tu sois humble,
Atteste et marque en toi la haute lignée de tes aïeux,
Toi maître, la force subtile resplendissante,
À la barbe filée de poils noirs et blancs compatibles,
Faisant jaillir en toi une lumière sous ta tente.
Ô Barham, le grand piroguier du paradis.
Si la mer pouvait te fredonner une mélodie,
Avec ses airs et les rythmes de ses eaux,
Semblable sans nul doute aux vers envoûtants de Hugo,
Je la convoquerais et la commanderais parce que Maitre,
Tu as ajouté quelque chose à notre humanité chère.
Ô Barham, le plaideur du jour du règlement.
J’étais dans la trace des illusions,
En perdant toute sensibilité, toute sensation,
Ne me restant plus ni connaissance ni image ni temps,
Rien d’autre que la contemplation de la vérité,
Dans la vérité pour la vérité vers la vérité.
Source : faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam
Ma plume une lumière