La beauté personnifiée, L’océan de la modestie, le centre de la religion sacrée
Ô Barham, la beauté personnifiée,
Apporte un remède à mes maux,
Mes peines. J’ai perdu ma vie par mes fautes amplifiées.
Je suis assis nuit et jour en proie à la tristesse des semaines,
Jusqu’à Maître que tu vois ce pauvre mortel infâme.
O essence élevée! O essence pure ! O Barham !
Ô Barham, la lampe de l’intercession éblouissante,
Le remède des peines de mon cœur, c’est ta beauté éclatante.
La lumière de mon âme, c’est le soleil de ton visage d’étoiles.
Mon âme est à ta porte agenouillée, grave.
Regarde les perles de l’épée de ma langue brave,
Qui ne sauraient te peindre, toi l’océan de voiles.
Ô Barham, oh toi qui est au-delà de la raison pure,
Purifie-moi de toutes les pensées qui m’agitent,
Des associations polythéistes et des vanités délicates.
Ne noircis pas mon visage par le péché de chair.
Au regard à ce que je porte le nom de ton père,
Moi qui suis un enfant submergé dans ton itinéraire.
Ô Barham, le ministère du prophète,
Tu es pour la justice un soleil resplendissant acéré,
L’océan de la modestie, le centre de la religion sacrée.
Le véridique du très haut, le pôle du Dieu céleste,
Tes soupirs odorants sont allés jusqu’en chine.
Tu es le remarquable trancheur des difficultés divines.
Ô Barham, la bougie allumée du paradis mystère,
Tu es l’élévation qu’acquit la bannière de la foi bénie,
La splendeur religieuse qui brille sur la terre.
O le choisi, l’élu, la bonté, l’ordre et l’harmonie,
L’échanson qui verse à boire l’eau du kawssara
Dans le gosier de ces disciples venus un peu tard.
Ô Barham, l’hôte du crépuscule
Écoute ce jeune soldat qui a marché sans calcul
Vers toi, déchiffrant les symboles, le bruit du temple
Des muses. Qui fait vibrer les cordes sensibles.
Ce jeune qui a plongé au cœur même de l’inconnu.
Au-delà du possible, au-delà du connu.
Source : faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam ( Ma plume une lumière)