Poème de Cheikh Ibrahima Niass en éloge au Prophète (PSL)
Il dit : « O Envoyé du Seigneur des mondes, au secours !
Ton serviteur a appelé, O l’envoyé, viens au secours !
Ton serviteur a appelé, O Envoyé de Dieu, on ne me verra jamais,
Nécessiteux auprès de quelqu’un, si ce n’est auprès d’Allah, l’Exalté
Un serviteur résidant à l’extrême Ouest crie : oh Muhammad !
Et en dehors de toi, l’envoyé de Dieu, il ne trouve aucun support
Un serviteur qui s’est installé devant la porte, dans l’espoir
D’un retour heureux. Et vraiment, il est resté longtemps devant la porte.
Tout ce qui est en dehors d’Ahmad est infime à mes yeux,
Et, du guide des hommes, j’espère d’énormes faveurs (dons).
Oh toi l’homme aux caractères nobles, à la générosité débordante,
Que penses-tu, d’un honorable hôte, excellent en parole ?
Gratifie-le, à la mesure de ta poignée, toi, l’élu des créatures,
D’un don nullement périssable et à jamais.
Dans chaque tribu tu as octroyé des bienfaits.
Et je suis à l’image de Sâche, dans la quête de larges dons.
Sur toi la prière d’Allah suivie de Son salut.
Et que cette prière embrasse les compagnons du prophète ainsi que sa famille.
Extrait Diawâhirou-Rassâil Tome II: Ecrit vers la fin du mois de Jumâda Al ûlâ, en l’an 1386 H. (Août 1966)