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Selon Baye Niasse : « Lann Moy Azalats…Lann Moy Abadats »

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Questions sur Azal, ainsi qu’azalul azal et Abadul Abad, et comment ils se pourvoient les uns et les autres et quel est leur sens réel ? De la part de votre fils Aliou Cissé

Mon fils Aliou Cissé écoute de ton père : la réponse est que les Azalats, conformément aux trois réalités sont aussi trois. Azal est relatif à ce que à ce qui est absolument immuable (sans début), et Abad est lié à ce qui est temporairement permanent (sans fin). Si tu médites dans la réalité de Butunul Butun tu te rendras compte qu’elle est indéniable, ainsi que Butun qui est son origine, de même que Zuhûr.

Tu retiendras qu’Azal est Butunul Butun, Azalul azal est Butun et azalul azalil azal est Zuhûr. Mes propos sur Abad sont les mêmes que sur azal, celui-ci est avant, l’autre est après ; pendant qu’il n’y a ni antériorité ni postériorité.

Quant à leur bout et limite, l’Azal n’en dispose pas du tout. Les termes et les limites sont loin de cerner la réalité d’Azal, encore moins Azalul azal ainsi qu’azalu azalil azal aussi est le summum des pensées des grands, qui éblouit les esprits dans ces liens où l’expression s’affaiblit et s’y anéantit, puisque Azal comme je l’ai dit précédemment c’est ce qui est immuable.

Un de ses jours équivaut à 100 ans de ce que vous comptez, tels sont les jours d’Allah l’Exalté dit : « Rappelle-leur les jours de Dieu »(S, 14, V, 5), ces jours sont associés aux jours de ce bas monde. Les gens de ce bas monde sont dans ses jours, tandis que les hommes de Dieu sont dans les jours de Dieu.

Allah dit : « C’est alors qu’on éleva entre eux une muraille, ayant une porte dont, l’intérieur contient la miséricorde, et l’extérieur le châtiment. « N’étions nous pas avec vous ? » Leur crieront-ils. Oui, répondent (les autres), mais vous vous êtes laissés tenter ; et vous avez tergiversé et douté… »(S, 57, V13-14)
La marche du Arif ne cessera de progresser dans ces jours à travers les Ghaybu (mystères) et il ne rencontrera qu’une existence non accompagnée d’une autre, jusqu’à ce qu’il devienne perplexe devant la Grandeur et la majesté devines, lesquelles si elles se révèlent au Arif, il devient pulvérisé plus vite qu’un clin d’œil.

A ce sujet, Djily (ra) disait : « Celui qui est habitué à la béatitude divine ne résiste pas à la parution de la Grandeur et de la Majesté ». Ce qui est au-delà de ceci, on ne le rédige jamais sur papier ; ni le perçoit par l’œil, néanmoins, il y a la marche perpétuelle dénommé (sayrul Abad wal Azal), car les réalités sont pliées ainsi que les virtualités, les temps et les espaces, les wirds (litanies) et les Wârid (inspirations), les connaissances et les expériences (Adhawâq), comme on plie les lettres au rouleau.

Le silence prédomine sur le détenteur de cette situation, excepté celui qui aurait reçu l’autorisation et qui dit ce qui est convenable, ce dernier n’envierait pas que le néant total, afin que la station lui soit pure et agréable. Allah dit : « Tu verras les montagnes tu les crois figées, alors qu’elles passent comme des nuages… (S, 27 ; V 88) Was-Salam !

Lettre écrite par Cheikh fils d’El-Hadj Abdoulaye Tijani, à Kossi, en l’an 1350H.

source : faydatiidianiya.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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