De sa voix tonique, limpide comme son maître,son père Maolana Cheikh al Islam,Cheikh Maky Ibrahima Niass a tenu en haleine les disciples qui se sont déplacés à l’occasion du deuxiéme jour de « Mawloud » en chantant la prophétie du Prophète (psl) dans un poème composé par Baddi. C’est pour la premiére fois qu’il dirige le « Mawloud » au sein de la grande mosquée de Médina Baye .
Comme à l’accoutumée Médina la ville lumineuse a vibré avec les belles chansons psalmodiées par des Hommes de différentes nationalités : Haoussa, Yarouba, Djarma …Ce qui fait le charme de cette ville.La bourde, un aspect de l’oeuvre de Baddy que Baye chante de son vivant sur un ton qui berce et apaise les hommes et même la nature et Cheikh Maky Ibrahima Niass qui tient à l’orthodoxie, a sacrifié à la tradition en psalmodiant sans chromatique le « Tanihato rabihi » de la même manière comme son père.
Grand était l’importance qu’il accordait à l’arabe dans son discours pour montrer qu’un chef religieux doit être bilingue pour mieux vulgariser l’enseignement du Prophète (psl) ainsi que ce de Cheikh Ibrahim .
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Source : faydatidianiya.com