Séyda Mariama Niass, Une vie au service de l’enseignement coranique
C’est Dieu même qui dit dans le Coran que «Nul ne doit s’auto glorifier à part Dieu qui se connaît mieux que quiconque». Mais cela n’empêche qu’il faut rendre grâce aux personnes à travers Dieu bien sûr et témoigner de ses bienfaits. Il faut toujours arriver à discuter et à témoigner de la Miséricorde de Dieu et cela Baye Niass ne cessait de l’enseigner.
Mon père n’a cessé de m’aimer et ma mère aussi adorait Cheikh Ibrahima Niass. Mon père m’a tellement chouchoutée qu’il m’amenait très souvent avec lui dans ses voyages. Quand je suis parvenue à maîtriser entièrement le Coran, Mon père était si heureux qu’il m’avait offert deux coffrets d’or de la valeur de plusieurs dollars. En plus de cela, Enfant, un cheval m’avait mordue et Baye Niass s’était précipité ensuite pour m’offrir l’animal.
Pour montrer à tous les notables de la ville de Médina Baye et maîtres coraniques que sa fille maîtrisait le Coran, Baye Niass avait organisé alors des séances de récitation après la dernière prière du soir. Pendant trois nuits, devant une assemblée exigeante, Je récitais 20 versets du Coran à chaque fois. Il en était comme ça pendant les trois nuits et après la prière du soir.
Au terme de cette troisième nuit, mon père avait organisé une grande fête en mon honneur et avait convié toute la ville. J’ai eu la chance aussi d’avoir un époux qui aimait les textes saints et c’est comme cela, quand je suis venue rejoindre le domicile conjugal à Dakar que mon mari m’avait aménagé une grande place pour démarrer l’école coranique. Des gens amenaient leurs enfants de partout, du Sénégal, du Nigeria, Du Togo, Du Ghana, etc. Il a fait aussi pour que tout fonctionne bien dès le début.
Source : faydatidianiya.com