Ô Barham, le fils d’Abdallah,
Le prince des mystiques le préféré d’Allah,
Donne à ton pauvre disciple mortel,
Oh Barham l’averse d’un amour maternel,
La vigueur inépuisable de la foi suprême,
Ce flot qui coule très clair et très calme.
Je poursuis les ondes sacrales au cœur du monde oral, je me concentre sur une étape de la vie, dans son herméneutique, dont tu es le seul à avoir accès. Ton mausolée garde l’odeur de ton parfum, cet échantillon qui provient des rives de l’homme qui t’a inspiré comment le chanter, comme jamais, il ne l’a insufflé à un de ses illustres disciples. Il est cette bonne nouvelle aux sublimes verdures et aux infinies soudures. Le Hedjaz se souvient de son altruisme sans mesure.
Monsieur le directeur, tout d’abord, j’aimerais vous faire comprendre ceci.
La Faydatidianiya dont le détenteur exclusif est Cheikh Ibrahim Niass rta n’a pas besoin de télévision pour faire une quelconque propagande.
En effet, déjà en 1962, quand Baye Niass voyageait en Chine, ce pays n’avait pas encore de liens diplomatiques avec le Sénégal.
En 1947, quand le Cheikh partait au Nigeria pour répondre à l’invitation du roi de Kano faite en 1937 à Médine lors de son premier pèlerinage il n’y avait pas de télévisions.
Toi qui se dit » fervent disciple de Cheikh Ibrahima » signe ton pacte de talibé Baye Niass à l’occasion de la Ziara qui aura lieu ce vendredi 02 en mettant tout ce que tu as à la disposition de notre vénéré pour réitérer ton pacte d’alliance avec ce dernier.
En réalité, il faut noter que les relations entre Cheikh Ibrahim Niass et l’Egypte dérangeaient la France. Une dépêche venant de l’ambassade de France en Egypte et datant de 1963 en ait la preuve. Cette dépêche frappait du sceau « secret », dans laquelle il est écrit : « Cheikh Ibrahim Niass (il revenait de Pékin), s’est arrêté au Caire le 7 novembre 1963. A cette occasion, en compagnie du nommé Ibrahim Mahmoud, a rendu visite au Cheikh Shalout, le recteur de l’université Al Azar. Cette rencontre revêtait une importance particulière, car le marabout était membre du conseil supérieur pour l’islamisation de l’Afrique. Ce conseil rattaché à la présidence de l’Egypte comprenait une quinzaine de membre dont six égyptiens… »
Au Sénégal, Cheikh Ibrahim a entamé ses actions politiques au cours des années 1930, lorsque certains guides religieux soutenaient Galandou Diouf, le représentant sénégalais à l’assemblée nationale française, élu pour la première fois en mai 1934, suite au décès de Blaise Diagne, qui avait battu Lamine Gueye aux élections législatives de 1928 et aux élections municipales de 1929.
La conférence internationale islamique de Washington a vécu le 06 Octobre dernier dans la capitale américaine. Plusieurs panels l’ont marquée notamment avec la participation de grands noms de l’Islam. L’imam de la Faydatidianiya, Cheikh Ahmed Tidiane Alioune Cissé était parmi les sommités qui de par leur présence, ont honoré cette rencontre en y livrant une communication de haute facture digne de son rang.
L’imam Cheikh Tidiane Cissé est un érudit, un gnostique consommé, un formateur spirituel doté aperçu surprenante en condition de l’aspirant, un humanitaire commises et un ascétique soufi dont le cœur ne quitte jamais la présence du réel, mais dont l’existence dans le monde suit le mouvement de temps.
Après avoir complété ses études primaires au Sénégal, l’imam Cheikh Tidiane Cissé s’est rendu à l’Egypte où il vivait avec Cheikh Hassan Cissé (RA) durant l’année dernière de son frère aîné d’étudier au Caire. Comme son frère, l’Imam Cheikh Tidiane Cissé a excellé dans ses études formelles là-bas., Qu’il attribue à la rigueur de l’instruction informelle qu’il a reçue au Sénégal. Il est diplômé premier de sa classe à l’École préparatoire Al Azhar, recevant son diplôme en langue arabe en 1974. Il a reçu son baccalauréat en 1977 en langue arabe, diplômé quatrième de sa classe. En 1981, il s’était distingué à l’Université d’El Azhar avec un diplôme en faculté Al-Din (théologie), département du Hadith (traditions prophétiques).
Les pratiquants viennent de partout pour assister aux longs Nafilas. Ces prières surérogatoires sont pourtant très respectées par les fidèles. Au moment où certains choisissent les mosquées appelées «cars rapides» pour retourner vite vaquer à d’autres occupations, d’autres par contre, viennent de très loin en taxi pour faire les 13 rakaas de Médina Baye dont la prière requiert une bonne mise en jambe pour tenir, car elle est similaire à une récitation du Coran.
Comme le Prophète avec son petit comité de Sahaba, Cheikh Ibrahim Niass avait, lui aussi, son petit nombre de fidèles. Mais parmi les compagnons de Cheikh Al Islam, il y avait Serigne Aliou Cissé (1906-1982), le meilleur d’entre tous, la voix du maître, un érudit à la science pure, de qui Baye Niass dira qu’il est la porte du savoir. Faydatidianiya vous présente le plus illustre des serviteurs de la Hadra Al Ibrahimiya.Son nom est un quitus. Sa science une garantie et sa vie un label. Et aucun être humain ne le connaît autant que Baye Niass.
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