El Hadji Ibrahim Niasse est incontestablement la personnalité religieuse la plus marquante du Tidianisme sénégalais (…) disait J. Peyronnet Roux
Depuis l’avènement de l’islam des générations et des générations ont porté son flambeau : du prophète et ses compagnons qui ont subis toutes sortes de tracasseries et qui ont émigrés pour conserver et transmettre le message de façons authentiques à toutes les générations qui ont combattues, voyagées, enseignées…
jusqu’à aujourd’hui Cheikh Ibrahim Niass reste un des plus prestigieux IMAM de la religion descendue sur le prophète Mohammad (PSL) ; ce dernier qui a dit : « transmettez mon message même s’il s’agit d’un verset du Coran » .
Ces propos alertèrent Baye Niass qui ne dormit plus que 2h de temps par jours , il dit dans un son célèbre poème Seyroul Khalbi « Araf Djim » :«je survole les océans tumultueux , les petit et les grands pays et même les montagnes hautes pour avoir la reconnaissance d’Allah et aider sa religion ».
Sa prédication débuta au Sénégal ensuite la sous-région et alla ensuite dans des lieux éloignés. La ville de Médine de Kaolack qu’il fonda fit et reste un phare de la science et de l’éducation. Le Cheikh était aussi un protecteur contre tout attaque contre l’islam : il écrivit un pamphlet, nommé l’Afrique aux africains, à l’évêque Lefèvre qui avait écrit un article où il comparait l’islam au communisme ensuite il ordonna au ministre de l’éducation, dans une lettre, de retirer un livre scolaire qui caricaturer le saint prophète de l’islam ;les chef religieux du Sénégal lui désignèrent pour rédiger un rapport adressé au gouvernement dans le but de clarifier leur avis sur le projet de loi du Code de la famille élaboré par l’Etat qui leur en demanda leur point de vue .
IL écrivit un rapport qui contenait de nombreuses remarques dont le plus importantes était la suivante :
-le code développe des chapitres et des articles relevant du mariage, du divorce, de la durée de la grossesse, de la parenté, qui sont des questions clairement détaillées et exposées d’une manière suffisante par la Charia, et dont l’amélioration n’est pas nécessaire. En plus, le Musulman n’a pas le droit de sortir du cercle de la Charia déterminé par les ses 4 sources de juridiction connues, à savoir : le Coran, la Sunna, le consensus et le raisonnement par analogie.
Sur le plan international il s’impliqua dans la prédication islamique, à travers des organismes officiels mondiaux et fut :
-Vice-président puis président à de la Conférence islamique, à Karachi.
-Membre fondateur de la ligue islamique Mondiale.
-Président fondateur de l’Organisme de l’Union Africaine des prédicateurs de l’islam.
-Membre fondateur de l’Association des Universités islamique à Rabat.
-Membre du conseil Suprême des affaires islamiques, au Caire.
-Membre de l’Académie des Recherches islamiques, au Caire.
-Membre du Conseil Suprême islamique, à Alger.
IL était aussi membre de nombreux autres organismes de prédication islamique .
Cheikh Ibrahim jouissait d’un rang très haut parmi les savant du monde islamique, et faisait l’objet de considération dans les pays islamiques qu’il visitait c’est ainsi qu’il fut honoré à être le premier noir à diriger la prière, du vendredi, à la grande mosquée l’Université AL Azhar le 21 juillet 1961.
La presse arabe a publiée des interviews, des reportages et des articles sur Cheikh Ibrahim Niass :les quotidiens El Anb’a du Maroc , Al Bilad de l’Arabie Saoudite, Acha’b de la Mauritanie ;les magazines et quotidiens égyptiens tels que :Al Azhar, El Musawir ,Rozal youssif , Al Ahram , El-Masa’a , Aqir Saha , El Akhbar et beaucoup d’autres; tous s’intéressèrent à lui , de son écolé , de la façon dont il envisageait le soufisme et le rang qu’il occupait au sein des Musulmans ; le 16 mars 1961 il accorda une interview à la Radio Nationale d’Egypte .
J. Peyronnet écrit : « El Hadji Ibrahim Niasse est incontestablement la personnalité religieuse la plus marquante du Tidianisme sénégalais dans toute la région du Sine-Saloum ou la famille maraboutique des Niasse. Pour la première fois depuis l’époque du fondateur Cheikh Ahmad Al-Tidjani (rappelé à Dieu en 1815), nous retrouvons dans la Tarîqa un rassemblement international des peuples musulmans.»
source : faydatidianiya.com