16 février 1985 – 16 février 2024 : 39 ans déjà qu’El hadji Omar Kane (ra) premier Mouqadam de Baye à Dakar nous a quitté
Modeste, l’homme l’était par sa simplicité, son effacement et sa disponibilité constante : une disponibilité mise au service de l’autre, le pauvre, le nécessiteux ; une disponibilité qui se traduisait aussi par des conseils dont le monde bénéficiait.
1898 -1985 : 87 ans, C’est toute la vie physique de cet homme de Dieu qui délaissa l’école française. Il enseignant à l’école Thiong de Dakar de 1926 à 1931 pour entrer dans le commerce.
Ses biens furent essentiellement consacrés à l’édification de mosquées, à la fondation du Dahiratou Latif (nom de Dieu) et à l’organisation de Ziarra. Tout ceci bien sans Tambours ni Trompettes. Il n’avait pas besoin de publicité car il travailla toute sa vie pour être en communion avec Dieu à travers les voies autorisées dont la voie Tidiane dans son cas.
Rassembleur d’hommes soucieux de vivre leur foi en Dieu, il était doublé d’un éducateur. Combien de jeunes pris dans l’engrenage de la perversité a t’il sauvés ? On ne les compte plus. Combien d’hommes à t’il sortit de la déchéance ? Ils font légions.
Rassembleur d’hommes et éducateur, il pouvait l’être par ce qu’il était avant tout un homme de foi et un homme de bien. Doté d’une foi inébranlable en Dieu, il partageait ses biens avec les nécessiteux d’où qu’ils viennent. Et il exhortait tous ceux qui avaient les moyens à suivre son exemple. Un exemple qui allie la générosité à une disponibilité de tous les instants. Un exemple fait respect de l’autre.
El hadji Omar Kane n’est plus de ce monde et la communauté musulmane perd un homme d’action. D’un dynamisme sans égal il a toujours situé son action en droite ligne de la voie tracée par Dieu. Il organisait des Ziarra à l’intérieur comme à l’extérieur du Sénégal. Voyages annuels par Bateau » ANSERVILLE « , à Fez où repose Cheikh Ahmed Tidiane (ra), mobilisation de masses vers les lieux où reposent de grandes figures de l’islam : C’était l’œuvre de toute une vie. Une vie faite d’abnégation et de sacrifices pour que le flambeau de l’islam brille davantage.
Une vie d’homme qui fit de son propre demeure une mosquée et un Daara dirigé par sa femme : Cheikha Mariama Ibrahim Niass. El hadji Omar Kane n’est plus depuis le 16 février 1985 .C’est un modèle pour tous les musulmans qui disparaît. Mais son œuvre incommensurable demeure. Une œuvre que rien ne peut détruire.
Source : faydatidianiya.com