Plume d’un « Talibé » Ô Barhama: Flambeau de l’éternité, O toi maître dont la vue dilate mon âme, Sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde, le remède des maux

Sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde, le remède des maux

Sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde, le remède des maux

Plume d’un « Talibé » Ô Barhama: Flambeau de l’éternité, O toi maître dont la vue dilate mon âme, Sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde, le remède des maux

Ô Barham, le résumé de tout l’ordre céleste
Tu étais en Eden dans Dieu, et par Dieu, manifeste.
Et Dieu a voulu voir sa forme, sa propre essence,
En un objet global qui était doué de l’existence ;
Et voilà le Cheikh Ibrahim perçant les voiles orchestrés.
Lui-même, le pénétrant qui se cache derrière le pénétré.

Ô Barham, l’océan de l’immensité,
Il serait même impossible de faire avec attention,
Même dans l’espace de cinquante ans, ta description.
Tu es au-dessus de tout ce que je pourrai dire ou citer,
Car le soleil de ta majesté est un miroir,
Celui qui y vient s’y voit dedans sans le vouloir.

Ô Barham, le relent séducteur
Tu as répandu constamment dans le monde,
Le contenu de la vessie du musc des sciences profondes.
Les espaces sont remplis de tes parfums charmeurs.
Puisque rien ne peut être substitué à toi
Je ne cesserai Maitre d’être avec toi.

Ô Barham, le flambeau de l’éternité
Je me livrai à la méditation sans méditer.
O toi maître, dont la vue dilate mon âme,
O compassons de mon cœur ébahi qui s’enflamme
Moi ce pauvre aveugle qui t’a vu,
Moi ce misérable sourd qui t’a entendu.

Ô Barham, le sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde
Si le destin choisit parmi les hommes de bien et les experts,
Pour les emporter, n’est-ce pas qu’il désire la fin de ce monde ?
Toutefois chanter tes éloges constitue une triomphe et une victoire.
Je t’ai chanté toi dont, cette créature n’aurait pas pu dire la louange
Si la louange ne lui était pas venue tout d’abord d’Allah et des anges.

Ô Barham, le remède des maux,
Mon âme dans les délices tomba en extase ferme,
Comme ma langue ne pouvait s’exprimer en mots,
J’ai constamment vécu hors de moi-même.
Tu es mon compagnon intime jour et nuit,
La lumière, l’aurore mon ombre qui me suit.

Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam Ma plume une lumière