82 bonnes années de la vie de Barham Diop (ra)

barham diop
D’une vie qui a d’abord débuté par une formation commandée et suivi de très prés par son homonyme Cheikh Ibrahim Niass.
OUSTAZ BRAHAMA DIOP comme on l’appelait ,était un érudit et savant imprégné à la limite des profondeurs des sciences infuses ; compagnon infatigable de Cheikh Ibrahim Niasse , cheikh Barham DIOP réincarnait de son vivant l’un des derniers dinosaures spirituels à avoir connu et partagé les années de ferveurs de la belle époque Niassène à l’orée des périodes chaudes de l’expansion de la Faydatidianiya en Afrique et dans le monde.
Secrétaire de Cheikh Ibrahima Niasse pendant plusieurs années, Oustaze avait pris part à tous les grands rendez-vous et les évènements majeurs qui ont témoigné de l’ascension de la fayda. Homme de lettres versatile, orateur étincelant au magnétisme extraordinaire et à l’esprit prolifique, véritable bibliothèque vivante pour qui la langue arabe n’avait de secret, le Cheikh était très à son aise dans le maniement de la langue arabe qu’il parlait aussi parfaitement que sa langue maternelle. Pendant plusieurs années, BRAHAMA DIOP était en charge de la promotion des discours, des poèmes et des courriers de Cheikh Ibrahim Niasse.
Son décès survenu le Mardi 24 Juin 2014 au Maroc laisse la communauté Tidjane orpheline. La réputation et la stature internationale de l’homme ont amené le roi du Maroc a affrété un vol spécial en vue du rapatriement de sa dépouille mortelle au Sénégal. Il a été inhumé le vendredi 27 Juin 2014 dans le Mausolée de Baye à Kaolack à côté du fils de Cheikh Ibrahim Niasse, Cheikh Mahmoud Niasse.
Et voici un poème qu’avait relaté son homonyme en sa faveur
« Voici les feuilles que je te donne, Ô Barham Tu as pris une voie difficile dans laquelle beaucoup se sont éblouis (voilés).
Que tu vives et que tu sois un noble et quelqu’un qu’on aime

Que tu sois un mufti doué d’entendement (Que tu aies l’entendement pour les choses les plus enfouies).
Que les feuilles et les plumes te soient soumises Jusqu’à ce qu’on dise qu’il est Barham (Baye) »

 

Source : faydatidianiya