A Cheikh Baba, la noblesse au summum de sa quintessence
J’ai pensé à Toi en humant l’air pur qui suinte
De Ton distingué passé qui sent tel une menthe
Mon cœur T’a aimé sans T’avoir pratiqué
Toi, le sauveur de Tous les pécheurs ligotés
Aurait-il d’ailleurs besoin de Te pratiquer pour Te louer
Ou avoir ces pupilles de serviteur mouillées
Ou de te rencontrer pour Te célébrer ? O que Non !
Ton paroi a laissé évaporé un doux parfum bon
Entre le recueillement à l’heure de mon invocation en veille
Le cœur peut-il voir plus que cet amour qui m’a privé de sommeil
Nul obstacle, nulle atteinte à mes libertés de panégyriste
Ne pourraient pendre mon désir de Te chanter. J’y insiste
Ni même prendre en otage ma plume dédié à psalmodier
Car il s’est accroché à Ton père, à Ta belle allée
Grand endurant sur le sentier de la béatitude
Ayant le sens du devoir comme d’habitude
Je marche pieds nus et fonds en sueur
Dans ces champs éclairés par ta sublime lumière
Sueur du saint illustre sur l’étendue des rives
Sa précision dans toutes actions était guidée par Dieu
Baba, la noblesse au summum de sa quintessence
Qui a fait dissiper les disparités sociales vives
Hissé l’efficience au rang supérieur dans les cieux
Comme indiqué dans le saint coran, ce livre d’essence
Faisant naitre Ta grande magnificence normée au-delà du ciel
Au regard du temps Tes Zikrs ont guéri les cœurs
En ces espaces sacrés devant le témoin oculaire
Nul autre que Baye ne lui a injecté cette source miel
Socle de la tablette que rien ne saurait altérer
Il a le sens du devoir, la vision claire de la chose mystique
Ton noble comportement qui a paramétré celui des hommes.
C’est en cela qu’on reconnait la dimension de Ton rang suprême
Ton noble manteau d’homme altruiste s’est répandu sur nous
Comme gage qui nous trempera dans la grande intercession
Le sens du futur Tu l’as tracé sur les empreintes de nos terres
Par Tes doigts miséricordieux, la vérité par les mots, on Te loue
Les actes se sont succédé, Dakar, ville est bénie dans cette mission
Comme point d’ancrage au bonheur des harifs sur terre
L’immortalité d’une mission réside dans le contenu affilié
Qui lui est donné et dans la sagacité de celui qui l’a déroulé
Et Tu es parvenu O Baba à T’extraire du lot grâce à Tes lourds sacrifices
Pour Te hisser dans le champ des grands disciples de Dieu sans vices
A qui, rien, n’est plus jamais reproché dans la foi
Tu fus d’une extrême patience totalement impliqué dans la voie
Tu as su rester discret dans la grande mission
A Toi, conférée, Toi maitre guerrier de la nation
La lumière sur Ton front tel un projecteur aux puissants volts
Illuminait tous les cœurs d’ici et d’ailleurs qui se manifestent
Je me confonds dans ce chant qui T’es dédié
Tu n’es autre que lui, car lui est partout attesté
Ta capacité cérébrale est allée au-delà de la limite des humains
Toi qui a entièrement obéi à Ton père dans ces recommandations
Sa noble miséricorde s’est déversé sur Toi, Homme saint
Comme une infiniment grande rétribution
Ta lumière était arabe et est allé répondre à la flamme de Médine
Naquit 10 ans après l’appel de son maitre Cheikh Ibrahima Niass
Ce polyglotte est un merveilleux trésor aux origines diverses
Noble en tout, unificateur de la multiplicité divine
Une clé aux perles rarissimes qui illumina la vie
Sur le trône de son père, on le voit haut et beau, habit brodé
Son chapelet ciré au parfum musqué, les cordes vocales rodées
Pour passer à revue jusqu’au petit matin la « Sirra rassoulilahi ».
Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam « Ma plume pour la Faydatidianiya »