O Toucouleur Baye, Un canon à sept coups, homme humble qui indique la voie suprême (Par Elhadji Abdoulaye FAM)
Naquit à Podor, Un merveilleux trésor aux origines diverses
Qui s’est essaimé de partout comme une semence
Cheikh-al-Hassan Dem, je viens vers Toi, plume en main.
Noble en tout, unificateur de la multiplicité
Tu es une clé aux perles rarissime, un véritable saint
Tu es cet ami fidèle à l’allure de majesté
Un maitre rompu au service de Cheikh Ibrahim
Le panneau lumineux qui indique la voie suprême.
1920, O année charnière, point très culminant !
Le fleuve dans un calme soulageant
Accueillait Ta fine brise à Sinthiou-Dangthé
Ce serviteur de par la plume et le chapelet
Ce Maitre aguerri, ce Cheikh-al-Hassan Dem
Qui a dédié tout son amour à Cheikh Ibrahim
Et la philosophie faydatique fut en marche
De Kanel, terre des grands, à Kaolack l’arche
De Cherif Muhammad Al Mokhtar, de ces poignées de mil
Tu es un océan de science ou on se noie au bout du fil
Vingt-huit ans de compagnonnage, Tu as atteint la sainteté
Pour devenir l’amour que des générations Te voue à jamais
Et je me contente de cette merveilleuse histoire qui nous lie à Toi.
Il se promenant dans les Halwas dans cette voie
Comme le chameau se promène dans les prairies.
Ou d’un soldat prêt à souffrir et à mourir pour sa patrie
Notre désir est de Te sentir partout et toujours
Et de Te plaire au trépas d’un amour lourd
Contempler Ton image fait écarter le doute
En ces temps si précieux ou Dieu établit sur son voûte,
Fixer Tes yeux fait allumer un feu d’espoir
0 Maitre Cheikh-al-Hassan Dem, le réservoir,
Dans les cœurs, que rien ni personne ne peut éteindre.
Avec ce faisceau sacré des effluences mystiques
Dans la lumière de Tes pensées retentit sans enfreindre
La clairvoyance raffinée de Tes idées faydatiques
Nous, octroie des pouvoirs illimités, gérés avec humilité
Comment ne pas saluer avec déférence, l’éminent valet
Du détenteur des faveurs divines, le paraclet Cheikh Ibrahima
Comment ne pas penser à Toi, O fils de Muhammad Samba Moussa
Tu T’es tu dans le savoir en alignant adresse et sagesse
Et Tu T’es élevé dans la science domptant toute forme d’ignorance.
Et moi j’ai attendu que Tu sois sous terre à Médine
Ou tu jouis d’un autre état civil délivré par l’éternel
Pour Te magnifier à travers cette sonorité divine
Toute mon affection pour avoir Ta bénédiction
‘’ Toucouleurou Baye’’, moi Fam dans cette mission
Un canon, sept coups, un homme humble, discret est parti
Tirant avec dignité sa révérence de ‘’Sifati Zati’’
Laissant tout son univers dans le chagrin chimérique
Tu as étanché notre soif sur les rives ibrahimiques
Cheikh Al Hassan Dem tu es rentré dans chacune de nos vies
De nos faits et gestes comme une fine lumière dans l’esprit…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)