LE GÉNÉREUX ,L’HOMME MULTIDIMENSIONNEL ,UN SERVITEUR INFATIGABLE
Mon âme se perd dans la terre mère,
Mon corps me ronge et me plonge dans le vide,
Les bruits s’endorment dans mon corps avide.
Je deviens seul et me noie dans une tristesse amère
En me rappelant de Toi Cheikh Baye Mamoune
Et je sens que je ne cesserais de T’exalter-moi, Ton soldat,
Qui connait Ton astre occidental,
Ta région Kaolack dont le vent embaume l’air natal
La fleur jadis, éclose que le jardin d’Afrique dérobât
Je ne cesserais de T’exalter Cheikh Mouhamadoul Mamoune
Dans les mélodies et dans les Zikrs glorifiant ‘’Koune’’
OH Cheikh Mouhamadoul Mamoune
Tu es parti tel une poussière divine
La nouvelle qui a mis en mal toute une communauté
Laissant apparaitre dans un court instant, la cruauté
Et une certaine ambiguïté qui vogue
Tu étais doté d’un esprit d’ouverture et de dialogue.
Je ne cesserais de T’exalter-moi, Ton pupille,
Toi marabout, chef de parti politique, père de famille
Ta modestie et Ton savoir-faire assurait et rassurait,
Tous disciples qui avait franchi le pallier prématuré.
D’étranges visions emplissaient mes paupières,
Des larmes éclataient sous mon plafond de pierres,
L’orage est dans mon cœur, dans ma voix,
L’éclair est sur ma bouche sans foi ni lois,
Je fus bien une bonne heure, oui une bonne heure,
Ou il me semblant que tout m’avait abandonné
Et je souviens de notre rencontre et je planais,
Et je me dis que Tu avais atteint les frontières de la vie,
De ce monde et Ton rappel à Dieu comme la vie,
Entière aurait était si riche d’enseignements,
Pour le monde des Harifinas, des croyants.
Je ne cesserais de T’exalter-moi, Ton soldat,
Toi ami de Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud
Le jour où Tu as respiré la mort dans Tes poumons,
Dans nos cœurs rabotent, un peuple de démon,
Voilà le souvenir enivrant ressenti, maitre qui me tords.
Tu es celui qui peut, quand il veut, mais, qui tait, son cœur,
Je me porte volontaire pour Te dire merci même sans sou,
Merci ! D’avoir été un modèle d’abnégation pour nous.
Je T’ai cherché des années durant, cherchant jusqu’au bout
Le pourquoi ? Je T’ai aimé Maitre aux mots doux.
Je Te pleure comme si en péril
J’étais, de mes larmes qui formèrent une ile.
Jusqu’à ce que mes yeux n’ont plus de larmes,
Jusqu’à ce que, je n’aie plus d’arme.
Je vois que la disparition est le lot de tout le monde,
Par décision du seigneur, le maitre des mondes.
Mon corps ne s’est point tromper sur ce qu’il a ressenti,
Il ne s’est point trompé sur cette perte qui l’avait anéanti.
Ton héritier spirituel ton khalifa
Suis Ta trace et aime immoderemment Barham…
Source: Faydatidianiya.com – EL HDJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)