Digne gardien du temple , l’éminent maître de la pensée toi qui fut le grand diplomate du gouvernement de la Fayda, une rare âme à la générosité qui dépasse l’imagination…( Par le poète de la Fayda, Pr EL Hadji Abdoulaye FAM)
Je bascule en douceur dans la profondeur de Ta vie sur terre
Et je décris les indices de cette vie éteinte auprès de Ton père
Dans une transe incomprise, la lumière devient mon costume
Et au plus haut des sanctuaires Je prie de toute mon âme,
Avec mon souffle incliné ‘’Assalamou Haleykoum’’ Ya Hady
Tu es le digne gardien du temple, l’éminent maitre de la pensée
Par amour, je remanie ma conscience et explore Tes coins secrets
Me voici alors marchant dans les zones non autorisées à la créature
En drainant mon cœur, mon esprit, mes organes et mes bavures,
O frère du Khalif, grand orateur et instructeur du Sirra Mouhammadien
Celui qui avait presque fermé ses yeux pour ouvrir ceux de l’intime
Levant ainsi le voile sur l’amour qui Te porte vers Ton royaume Barhamien
Une marée de tâches a déferlé sur Toi et l’éclat a jailli de Ton organisme
Toi, l’élève qui a mémorisé le coran en auditionnant et en canalisant
Je transperce les cieux à Ta recherche, bravant les tempêtes en avant
Toi qui fus le grand diplomate du gouvernement de la Fayda à l’époque
De Cheikh Ibrahim à Rabbani jusqu’à Baye Amadou Thiam, le mystique
Du Maroc à Al Azhar, séjour sanctionné par un diplôme de journalisme
Tu fus un élu qui a tout écarté pour être au chevet de Ton père Barham
Et Tu as conduit les disciples à s’éteindre dans les rives de lumière
En enlevant tout voile qui les empêché de se raccorder du seigneur
Toi, qui a pris le chemin qui mène à Cheikh Ibrahim, Ton seul cible
Ton amour pour lui était immense, d’une densité immarcescible
Et c’est à Darou Mbitéyene que Ta mère Sayda Mariama Niang
Ornée d’une pureté ressentie par toute âme avec son regard brillant
A été préparée pour T’accueillir sous la couveuse hibernale céleste
Mais c’est à Médine qu’elle sera honoré dans l’énergie des justes
O détenteur du noble grade incontestable de pilotant de saints
Tu es une tapisserie ou chaque fil atteste un message divin
Ou chaque motif apporte une vibration sélective de l’esprit
Toi le fils au cœur de lion, la douce fierté des cœurs et des esprits
Tu es une rare âme à la générosité qui dépasse l’imagination
Une richesse inconnue, un trésor véritable, une divine émanation
Maitre dans le calme de Ta puissante voix, tout se neutralise
Dans la lumière de Ton sourire, tout s’efface et rien ne rivalise
Révèle-moi alors Ton désir enfoui, car vers Toi-même va ma plume.
Qui depuis le ramadan est orientée vers une mission supra suprême
Maitre, dans le souffle du vent, on entend Ta lumineuse intonation
En écoutant d’une oreille, d’un cœur et d’une âme attentive
O sauveur des âmes à la parole insatiable, un saint de masse massive
Tu es d’une patience admirable et d’une noble constance qui assure
Et on vénère, le bruit sourd et montant qui booste et qui rassure
Et qui pénètre et se loge tout au fond des âmes, O quel beau voyage
Le soleil couchant à Médine et le doux vent effleure notre visage
Ou l’exquise vision de Ton noble visage règne en maitre-enseignant
Dépouillée par le grand silence Mon âme tombe en évanouissement
Et c’est au fil de l’histoire, que, patiemment, s’ouvre le Chemin
Tissée dans les longues heures de louange, la plume fait son chemin,
Je m’écoule en mon espérance sous le voile de Ta présence chère
Et je T’ai aimé car j’ai su que celui qui T’aime sera aimé de Ton Père
Car Tu as drainé Ton corps, Ta science à exécuter tous ses avis
Aurais-je perdu la raison, que de vouloir en ma passion à l’infini,
De faire l’unanimité dans toutes les obédiences de la faydatidiani
Tu es une douce fierté des cœurs et à Médine, une joie des esprits…
Pour que je puisse réaliser mes vœux d’être un poète de la Fayda
Déjà je goûte les tendresses de Ton Cœur Miséricordieux en Allah
O vent messager de Cheikh Ibrahim, sur votre aile emmenez-moi,
Auprès de Cheikh Mouhamadoul Hady, mon unique joie
Ton ivresse divine contrôlée et Ta lucidité appuyée ont écarté le mal
D’ailleurs j’ai poussé mes idées à la source des sensations ‘’mahrifales »
Pour Toi l’élu de Barham, intercède pour mes fautes moi El Hadji Fam
Sors-moi de la nuit de l’ignorance et multiplie mes dons suprêmes,
L’inexprimé dit mieux que toute parole, car celle-ci ne peut pas tout dire,
Elle ne dit que ce qu’elle peut, le cœur est inexprimable mon Sir
Ton regard m’a soigné Ta diplomatie a soigné les maux des Tarikhas
Et a raffermi les maisons religieuses du Sénégal à l’instar de Tivaoune et Touba
Ton fils ainé est une Etoile qui se distingue, ce Cheikh Ibrahim Hady Niass
L’argument incarné, l’homme à la modestie légendaire, le dévoué à la sagesse
Je m’en vais boucler le poème car je ne peux pas tout dire tout haut
Quoique tout mériterait d’être dit sur cet être. Merci à Cheikh Hady Diallo
Ma source d’inspiration, cette bibliothèque personnifiée, ce divin marigot
Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam (Ma plume une lumière)