Baye niass: « on m’a accordé de vivre plus longtemps que mon père »
En la présence de mon frère et fils spirituel, le gnostique (Arif Billâhi), Al Hâdi, fils d’El hadji Abdoullah Tidjani, je t’adresse une salutation affectueuse et nostalgique, ainsi qu’à ceux qui sont avec toi parmi les bien-aimés (disciples) : Mahmoud Diop, Ahmad Thiam et Aboubacar Marième.
Sache que j’ai parcouru votre lettre et saisi vos préoccupations à propos de ce que vous avez constaté et entendu des intrigues et sorcellerie.
Sachez que, il n’y a ni force, ni puissance que par Allah, le Haut, le Majestueux. J’ai entendu de la bouche de celui qui ne parle jamais sous l’effet de la passion qu’aucune créature, quelle qu’elle soit, ne parviendra jamais à me nuire. On m’a accordé de vivre plus longtemps que mon père (que la Miséricorde d’Allah soit sur lui) ; et cela, n’eût été que je suis le Mourâdoullahi (l’objectif de Dieu), je ne l’aurais pas aimé, car je suis découragé de cette vie pour ce qu’elle renferme de désagréments.
Mais, le bonheur réside dans le choix du Seigneur de l’univers. Et je vous annonce cette bonne nouvelle, pour porter à votre connaissance, qu’il ne m’arrivera que ce que vous aimez.
Louange à Allah du début à la fin, dans l’apparent comme dans le caché … jusqu’à ce qu’il dise : qu’Allah améliore nos affaires, ainsi que les vôtres et qu’Il dissipe nos soucis et les vôtres par la Grandeur de la Présence absolue (Hadratul Itlaaq).
Was-Salaam !
Lettre écrite par Ibrahim, fils d’El hadji Abdullahi à Kôssi
Extrait de Diawahirou-Rassâil-tome II