Tu T’es noyé en amour éperdu en Baye et Tu as puisé dans son marigot; Toi, divin fils que Baye a proféré son doux parfum, Tu es venu répondre au grand appel en tant que fin agnostique (PAR EL HADJI ABDOULAYE FAM, LE POETE DE LA FAYDA)
EL HADJI DAOUDA DIATTARA
Les vagues délicieuses et augustes de l’amour est sur le point de me submerger
Mon attachement sans faille à la beauté de Ton cœur et de Ton âme l’a attiré
Ma plume glisse sur le papier ou s’entremêle les puissants mots
Allez! humer la tristesse à travers ma douce poésie puisée du divin marigot
Car ce soir, la monotonie enveloppe mon âme comme un voile délicat
Et ténébreux tout juste sorti de mon cœur o quel malheur divin
Des émotions maussades qui provoquent des échos lointains
Qui se perdent dans le néant après le départ de Pa Daouda Diattara
Des larmes qui coulent comme des cascades cristallines transparente
Pour le grand patriarche de Rufisque qui s’est toujours caché sous la tente
Ou la douleur se camouffle sans qu’elle s’essouffle. Toutefois on aurait voulu
Cher Maitre Te dire un dernier au revoir et même ça on n’a pas pu
Alors je Te dédie mes louanges, ô détenteur de la bonté et de la félicité
Car c’est par Ta grâce, que Barham repousse les maux qui m’ont hanté
Toi, à qui appartiennent les châteaux d’où l’on n’est jamais délogé.
Gratifie-moi de la bonne guidée et de la rectitude ombragée
Tu es une fraction de Ta mère Ya Awa Seny Tewete, symbole de pureté
Toi qui réalisa l’œuvre grandiose et qui est paré des plus belles qualités !
Je veux dissimuler ce sentiment mais mon feu intérieur me trahit
O Pa Daouda, le musc émanant de Toi est un parfum du paradis
Tu T’es noyé en amour éperdu en Baye et Tu as puisé dans son marigot
Ce qui noie, ce n’est pas le plongeon mais le fait de rester sous l’eau
Tu es né attendu en mille neuf cent treize à Sedo Sebe dans l’ourossogui
O humble maitre qui détient le cœur de milliers de gens aujourd’hui
Tu as étalé les merveilles et écarté à jamais les fléaux de notre physique
Toi qui a drainé toutes sortes de bienfaits vers ma résidence à Rufisque
Toi dont le soutien en mon endroit s’avère certain à l’instar de Ta splendeur,
O Diattara, Tu constitues un lion coriace envers les ennemis sans peur
J’ai, à jamais effacé mes erreurs grâce à Toi et Tes adages
À travers Ta personne je convie tous les peuples vers Ta cage
Et c’est à travers Toi que je cherche la meilleure élévation sieur.
Tu es ce fleuve tranquille et impétueux à la fois qui frôle nos cœurs
Et on a succombé aux délicieux fruits de l’amour qui nous rend fou
Tu es ce divin fils de Baye qui T’a proféré son parfum doux
À son service, Tes noirs cheveux de Ton âme sont devenus blancs
Tu es l’interlocuteur à qui veux s’adresser à l’éternel.Tu eus le pouvoir
De dialoguer avec Baye car ayant obtenu son agrément et ses faveurs,
Ô Toi qui n’as point de pareil pour enrichir Ton serviteur débarquant,
Ton âme instigatrice du bien n’a jamais tenu compte des avertissements
De la vieillesse et de la décrépitude et Te voilà immerger dans l’océan…
J’ai appris que les adieux feront toujours mal, que les photos ne remplaceront
Jamais le plaisir qu’on éprouvait le moment où elles ont été prises
Tu es venu répondre au grand appel en tant que fin gnostique
Je Te rends en ce jour hommage Toi qui m’as grassement accueilli à Rufisque !
En T’exprimant mon infinie gré, Toi détenteur de l’immense grâce telle la mer,
Toi le très grand savant, l’ami de l’adorateur qui nous est très cher,
Tu es le fils de Alssane Bassine, l’homme à la sainteté légendaire
Puisse un agrément élogieux me sois accordé et à tous les compagnons,
Eux, qui répondirent à Ton appel sous Cheikh Ibrahim Niass, le meilleur
Puisse la satisfaction de Dieu, celui qui entend tout me sois accordé en dons…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)