A THIERNO AMADOU DIALLO » LE BILAL » : Tu es d’une grande bonté que personne ne peut sonder, Toi le maitre de paix, la douce âme remplie de paix pleine de grâces..Toi,le Muezzin élu, le gardien du temple de la grande mosquée de Médine, Toi, la sonorité qui ouvre l’âme
Avance vers le paradis et ne Te retourne pas, Tu n’es pas mort en vain, Maitre
Car Tu as allumé la bougie de nos auréoles pour bruler les noirceurs des aires
A l’aube de notre enfance, nous fumes fascinés par Tes astraux appels à la prière
Ces percussions qu’on entend de loin se sont déchaînés de façon magnanimes
Et Tes disciples qui assurent le rythme avec Tes fils nous font verser des larmes
Grace sur Toi Thierno, le divin muezzin mandaté auprès de Cheikh Ibrahim.
Tu es un homme remarquable dont la présence est aussi immense et intense
D’une grande patience, d’une bonté honorable et d’une extrême indulgence
Je me plie devant Ta grandeur, Toi qui a été le gardien du temple de la sagesse
Ton vénéré père Thierno Aboubacar, fervent défenseur de l’islam est fier de Toi
Depuis que Cheikh Ibrahima a changé Ton cœur et transformé Ta vie dans la foi
Depuis que Tu es arrivé pour pomper à la source mahrifa le auprès du grand roi
Tu as brillé d’un divin éclat dans le royaume faydatique plein de feux brûlants
Toi, l’aimable et l’estimé bienfaiteur qui brille d’un céleste resplendissement
Alors prends pitié, en ce jour, du pécheur qui apparais devant Toi, s’inclinant
Toi qui n’as laissé à aucun rival ambitieux l’occasion de T’égaler ni de Te dépasser
Toi le maître de paix, le parfait berger qui nous tient la main et nous dit : avancez!
La voie de Ton salut, vient de l’amour outré que Tu vouais au guide parfait
Tu as passé la nuit à T’élever jusqu’à ce que Tu fusses à la distance zéro du siège
Toi, le porte-drapeau du cortège de Ta maison à travers la noble voie des sages
Toi, Maitre le maillon de l’école idéale régentée, dans laquelle, Tu es devenu un sage
Pour Toi, être coupé de Baye transforme l’unique seconde en un millier de jours
O Toi Thierno ! je T’ai aperçu et je Te vois ! mais comment pénétrer dans Ta gloire…
Je détourne mes regards ne m’anéantis pas, Toi le muezzin élu pour toujours…
La vérité, la justice, la sainteté sont les caractéristiques de Ta propre nature
Tu es d’une grande bonté que personne ne peut sonder ni mesurer, c’est sur
Toi, la douce âme remplie de paix, pleine de grâces et rayonnante de lumières
Dont j’ai reçu une section pour enlever aux cœurs un peu de malheur et de peines …
D’où vient qu’un songe m’emporte jusqu’au seuil de Ta porte, O rayonnante usine
Tu as servi toute Ta vie durant et au parfum de la vraie dévotion l’homme de Médine
Un don T’ornait lorsque Tu Te taisais et Ton degré se montrait lorsque Tu parlais
Toi qui a une lumière dans Ton cœur, l’énergie éternelle qui ne vibre que de pureté
O Thierno Amadou Diallo, combien illustre la place à Médine qui T’a été assignée
Toi, l’un des meilleurs de ceux qui marchent vers la cour de Cheikh-Al-Islam
Toi, qui a acquis tout honneur et gravi tous les degrés de la grandeur suprême
Jusqu’à constituer un miracle pour l’être qui réfléchit comme nous le sommes.
Ton grand père Cheikh Mouhammad Timmboké était un bourgeon qui s’est éclot
Dans le jardin de Shahada ; il était une mer de vertus qui alimentaient les marigots
Ce brave homme, ce grand cœur mystérieux que j’exalte avec de divins mots.
Il était avec Cheikh Oumar Tall à Bandiagara, cet être à la tendresse nourricière
Alors Tu ne pouvais qu’être entier, O Thierno, Toi l’homme à la race princière
De la guinée au Fouta en tant que commerçant Tu as sentis l’odeur de la grande mer
De savoir, et le destin Te conduisit au Sénégal auprès d’Amadou Thiam Fouta
Ce Maitre muezzin et gestionnaire de la grande mosquée que la mort arracha
Et Te voilà élevé au grade de gardien du temple de la grande mosquée de Médina
Toi la sonorité qui ouvre notre âme à de gracieuses psalmodies bien maitrisées
Toi l’homme d’honneur, le singulier dans la multitude qui a été deux fois gratifié
Tu as donné deux de Tes filles à la famille: Sayda Seynabou à Cheikh Ibrahim
La mère de Cheikh Siradioudine Niass, cette lumière englobée dans une âme
Et Sayda Aïda, la flamme d’espoir à Cheikh Mouhamadoul Hady Ibrahim Niass,
Toi qui est doté d’une gloire infinie et qui brille à jamais grâce à Tes saints fils
Serigne Aliou dit Gorka et Cheikh Ibrahim, Tes reflets qui reflètent Ta pureté
Ces lumineuses consciences aux voix apaisantes, ces fils instruits et bien guidés
Merci à Moustapha Niass le disciple dévoué et M. Mbaye Thiam, la bibliothèque
Béni ma plume, Toi qui as fait l’appel à la prière jusqu’à Arafat à la Mecque…
Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)