A SAYDA NDEYE SOKHNA KHADIDIATOU ABDOURAHMANE FALL: Tu as renoncé à la royauté, petite fille de Baye pour former des modèles, Toi Rouhoul Adab diffuseuse de la croyance islamique qui rayonne hors de sa région natale, Toi femme au cœur doux à la pureté héréditaire et à la beauté ineffable…
Je viens à Tes pieds pour T’invoquer fidèlement m’abandonnant à Toi sans réserve
Car mon âme telle une frêle barque vogue dans la tempête, je pense que je sombre
Elle est fatiguée et j’ai besoin de force alors aide moi Sokhna Khady Fall à persévérer
Dans l’avenue affiliée à Ton grand-père Barhama, dans la droiture pour ne pas errer
Et pour me procurer cette grâce des grâces, afin que j’obtienne Ton perpétuel secours
Toi la calmante des affligés Toi dont le cœur ressent la douleur de Tes enfants-amours.
Dans Tes yeux Sayda, je vois toute la tendresse de Ton cœur de mère et de guide
Toi, femme d’une charité hors-pairs, Toi femme bénie de Cheikh Ibrahim Mahmoud
Tu es une reine couronnée de roses choisie parmi tant d’autres dans la céleste prairie
Toi maitresse porteuse de la paix et de la joie de Dieu dans le monde d’aujourd’hui
Des mains de Baye Touty, Tu étais la jeune fiancée dont toute la vie était déjà tracée
Toi, la porte-voix de la cité de Médine, l’étoile du matin qui est de lumières rassasiées
Qui a pénétré au-delà des cieux en avançant avec une pleine assurance vers la voie
Toi, la nymphe d’un autre crépuscule qui a appris à se construire dans la vraie foi
A devenir citoyen depuis le Daara formateur de l’éminent exégète du coran Rabbani
Toi ‘’Rouhoul Adab’’ diffuseuse de la croyance islamique, nourrisson de la prophétie
Tu as renoncé à Ta royauté, petite fille de Baye pour former des modèles par des lois
Toi, qui rayonne hors de Ta région natale à la grâce démesurée dont tout est joie
Depuis que Tu es veuve, Tu as appris à vivre telle une épargnée se réfugiant dans Ta foi
Toi Sayda Khadidiatou Fall, Toi, dont la préoccupation nuit et jour est la prière : la salat
Tu fus reçue par les mains bénies du grammairien faydatique Baye Amadou Thiam
Cet être plein de sagesse et d’intellect et puis par Cheikh Moustapha Diouf, le suprême
Aux idées éloignées de la convoitise de la vie qui a fait sortir des générations dans le noir
Tu as reçu de Baye une mission de première solennité pour préparer le retour en gloire
De Ton BFEM au ‘’Makhate’’ au lycée des jeunes filles à Nouakchott avec le baccalauréat
Tu as été toujours dévouée à la cause faydatique, très accomplie dans la voie de la sunna
Dieu a purifié Ton corps, élevé Ton esprit d’adorateur et en fit un symbole de prescriptions
Excusez-moi si j’enlève le rideau de fer devant Tes Mahamas, je suis seulement en mission
Je m’étonne de Te voir prodiguer des faveurs aux personnes qui T’ont offensé
Toi, qui as demeuré dans l’amour des deux Cheikh Ibrahim sans déconcerter
Toi, le continuateur des œuvres de Baye Touty, intronisée par Mouhamadou Amine
Cette miséricorde infinie qui a fortifié Ton être intérieur, Longue vie à Toi « amine »
Toi qui a porté des fruits du paradis en profusion, Toi la fille El Hadji Abdou Rahmane
Ce saint Louisien, architecte de Baye qui a couronné la grande mosquée de Médine
Et de Taïba « Nianguéne » …cet être qui repose paisiblement au cimetière de Médine
Tu es aussi la fille d’Oumoul Fayda, Sayda Khady Faty Niass, Sœur de Baye Mamoune,
Sœur de la vertueuse Sayda Oumou Kalssoum et de Cheikh Mountaha Ibrahima Niass
Ces astres dévoilés de Yaye Fatou Diagne, épouse du Maitre Cheikh Ibrahim Niass
Tu es une médiatrice de quiétude et je Te le dis à genoux assumant mon choix
Toi qui porte le rite d’imam Malick, un dépôt de secret et de connaissance du roi
Toi fille de Sayda Faty Niass, que Baye avait associé depuis le début de ses œuvres
Je viens vers Toi, le cœur limpide, Toi qui a été formé auprès de distingués maître
Toi qui constitue une échelle vers le ciel qui est bénie d’entre toutes les femmes
La diva de grande valeur de Médine, la porte qui s’ouvre pour accueillir les âmes…
Ciel de Médine, réjouis-Toi ; terre de Kaolack, applaudis que nul ne retienne la louange
Pour cette sainte femme des saintes assemblées qui a une sainte démarche d’ange
Par ma plume sincère, par mon cri d’amour et par une douce mélodie, je Te chante
Toi l’étoile de Kaolack qui dissipe les ombres et les terreurs qui nous hantent
Toi, l’élève maitre du « Makhate » qui est devenue une grande conférencière hors-pair
Toi, l’aurore alertant du soleil de la royauté Fall, le jour qui ne connait pas de noirceur
Toi dont la vie toute entière est consacrée à la Fayda à l’islam et à Dieu …
Ton cœur est une quai d’amour ou finissent les voyages sans retour vers Dieu
Toi, que la main oriente les chemins sans fin et parraine les destins orphelins
Toi, qui nous inspire une confiance sans borne pour nous baigner dans le divin
Aux paroles qui nous comblent et nous inondent jusqu’à ce que notre âme en jubile
Toi, femme au cœur doux à la pureté héréditaire éternelle et à la beauté ineffable
Tu es un temple de la Fayda et l’esprit de Baye habite en Toi. O Sayda Ya Khady Fall
Merci Maman… Je Te tends les mains de mon âme, priez pour moi car j’ai mal…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM