J’ai fait le hadra le vendredi avec Toi sur invitation à Nord foire…J’ai terminé le poème le samedi, on a échangé beaucoup au téléphone… le dimanche j’ai appelé sans réponse et le lundi tôt le matin j’apprends que Tu es retourné au ciel… J’ai décidé alors de laisser le poème intact sans ajouts
Quand subitement Tu vois mon nom célébré, mes gestes salués ne T’émeut pas
Du poète, mais plutôt de celui qui m’a fait poète, celui qui m’inspire depuis Medina
C’est avec plaisir et du fond du cœur que je marche vers Toi, O être mystérieux
Avec ces écrits qui font parvenir l’aspirant jusqu’à l’enceinte scellée de Dieu
J’ai mené un long voyage que tant d’âmes endormies ont depuis longtemps négligé
Un voyage qui ne se fait ni sur terre, ni dans le ciel, mais qui qu’en un instant
Pour chanter ces lumières vêtues de boue à l’aube flamboyante de leur regard
Et lorsque leur parfum m’enivre dans le tourbillon du derviche soufi en retard
Je vois l’eau bénite qui chute d’un ciel clément d’amour et sa force qui agit en moi
Et je demande à Baye de préserver ma foi, paroles et actions de toute défaillance
Et je viens frapper à Ta porte, O Cheikh Mouhammad Mansour Mamoune Niass
Toi, l’homme à la parole ardente, translucides et véridique qui polisse la foi
Couvert d’un manteau par Ta lumière salvatrice tel le poète d’origine berbère
Abu abdallâh Muhammad ibn Saïd Al Busiri Ash Shadhili, ce grand repère
Toi le sublime maitre, au cœur de lumière qu’on estime de sa solennelle élixir
L’homme grand par l’esprit, le cœur et la science qui est d’un talent qu’on admire
Cheikh Ibrahim Niass a allumé des flammes mais Toi Tu as attisé des feux
Toi l’éclaireur à la haute clairvoyance, à la gloire mystique qui dépasse les yeux
Toi qui a fait une rare entrée, Toi le fils de Baye Hady au triomphe mondial
En poursuivant avec dignité le prince des beaux gestes aux relations cordiales
Tu T’es investi pour entrer dans le cercle restreint des illustres aimés serviteurs.
C’est pourquoi, cette forme de fusion avec Baye Barham n’a pas de frontière
Toi qu’on contemple même en toute merveille de Tes nobles grâces infinies
Qui est calme comme l’eau douce et qui nous fait oublier tous nos soucis
En réalité Tu es pour Baye, une ombre invisible sauveurs des âmes tendres
Je T’exalte alors noble descendant car tous les rails de mon cœur mènent vers Toi
Car tu es la gare alors je m’incline à nouveau devant Toi pour solliciter la pure foi
Toi, Mansour au nom qui inspire la paix, Toi le joyau sans prix de l’immense forme
Tu es le socle d’une cuve remplie de nectar réservée aux éminents convives
Grâce à l’effluence de Ta fertilité grâce à l’influence de Ta noble science vive,
Toi qui s’est nourri du lait des ‘’DEM’’ gloire alors à Ta mère Sayda Fatou Dem
Et sa filiation depuis le maitre à la miséricorde infinie Cheikh Al Hassane Dem
O petit-fils de Cheikh Ibrahim donne nous ce cœur qui partage la bourse égale
Par le Zikr dédié à magnifier l’œuvre immensément colossale de Ton aïeul,
Cette barrière invisible, Toi, qui constitues un miracle pour l’homme qui réfléchit
Aux actions infatigables, l’aurore du commencement, la pureté innée et infinie
Nos organes T’ont pour refuge car Ton profil Cheikh Mansour est le bien
Alors puissions-nous avoir par Toi accès auprès des grâces de Ton père
Sur l’évasion de l’esprit et à la croisée d’une vision émanant de l’historien
C’est pour Toi que ces paroles conçues du profond de mon cœur sont écrites…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)