A CHEIKH ALIOUNE FAYE: Tu es descendu dans un vol silencieux dans le village de Mbacké à Banane, Toi, le pur éducateur et le grand dispensateur de connaissances jamais égalées, un saint qui est venu avec une sainte lumière qui a parcouru toute l’Afrique pour propager l’islam, Toi, le mystique humble dans l’approche (Par poète de la Fayda)

A CHEIKH ALIOUNE FAYE

Tu es descendu dans un vol silencieux dans le village de Mbacké à Banane, Toi, le pur éducateur et le grand dispensateur de connaissances jamais égalées, un saint qui est venu avec une sainte lumière qui a parcouru toute l’Afrique pour propager l’islam, Toi, le mystique humble dans l’approche

Ma divine plume veut s’envoler vers Toi, Ya Oustaz d’une envie immense
Toi, l’éther qui embaume le chemin de la vie, le lumineux esprit de l’éveil
Ah, si seulement je pouvais accéder à Ton jardin de délices spirituels
Pour être dans la symbiose des deux augustes réalités qui cernent le cosmos

Ton affection pour Baye Barhama a certainement pénétré Ton céleste âme
Car Tu es ce très bel astre éveillé qui réveille la terre dans sa quête suprême
La nitescence de Tes qualités est l’éclat de Ta belle apparence, je le confesse
Toi Maitre, qui es né un jour où le soleil était d’une très étendue assurance

Tu es l’un des plus grands et l’un des braves d’entre les braves de Médine
Tu es descendu dans un vol silencieux dans le village de Mbacké à Banane
Dans l’arrondissement de Taïf Toi, que la lumière est guidance dans les ténèbres
Ton émanation a traversé toutes les périodes soulevant tous les voiles, Maitre

Tu as changé la poussière en lumière, l’ordure en pureté, le péché en sainteté
Ô guide du monde ! qui tient une céleste lampe qui montre le chemin intrépide
Telles les douces vagues de l’océan, Ta mère Fatou Diop avait un sourire candide
Toi, le pur éducateur et le grand dispensateur de connaissances jamais égalées

Dans Ton regard il y’a une histoire, un passé qu’on ne saurait décrire ou raconter
Ton grand père Tafsir Abdou Demba Faye fut un Mouhadam d’El Hadji Abdallah
Ton père Mor Faty Faye fut un Mouhadam de l’être au regard éternel Mame Khalifa
Et Te voilà Mouhadam de Baye Barham qui T’a bordé du manteau de leur secret

Tu es le sacre de l’espoir, un chef qui est venu avec une saine lumière,
Baye a parfumé Ta destinée, Toi dont le prénom vient surement des anges
Ton père est un bouclier de la Tarikha qui a façonné Tes actes malgré l’âge
Tu es d’une moralité imminente, Toi, qui est bien servi et bien entouré Maitre

Du Daara de Ton père sous la tutelle de son frère Ahmed Faye, le savant
De l’école arabe avec Ton certificat ou Tu fus reçu par Cheikh Mouhammad
Nazir à Médine ou Tu obtiens Ton baccalauréat, Tu fus couronné de rangs
Ta voix résonne et Ta parole est féconde par Ton ineffable grâce remède

Toi, le symbole du bonheur, un lumineux esprit de l’éveil de la Faydatidianiya
Qui a couru, volé, jusqu’au périmètre sacré, jusqu’à la véranda de la Mahrifa
A l’âge de dix-huit ans, Tu fus reçu au concours d’enseignement à vingt un an
Et dans les classes Tu dissipes la brume, Tu effaces les souillures, O grand savant

Puis Tu reçus Ton Idiaza des saintes mains de Cheikh Mouhamadoul Amine
Toi, la voix berçante en douceur et qui éveille les cœurs assoupis en ce sens
Tu as suivi le chemin de la droiture, Toi, la mutation parfaite de la convenance
Toi, le Mouhadam qui redonne la vie, Toi, qui es connu et reconnu à Médine

O Cheikh Alioune, la conquête de la sainteté de Dieu est votre vocation assurée
Toi, qui a parcouru toute l’Afrique pour propager l’islam, la Tarîqa et la Fayda
Toi, l’écrivain éprouvé, professeur d’arabe chevronné et imam de mosquée
Toi, qui s’isolait pour une profonde quête nageant dans l’eau trouble du Mahrifa

O mufti Cheikh Alioune Faye, Tu es d’une croyance et d’une foi très solides
Ainsi des foules accourent vers Toi tenant une coupe entre leurs nobles mains
Toi, qui a éclairé les habitants des villages et des cités partout dans le monde
Une vision éclairée, Ton amour pour Baye Barham est pur car est sans fin

Toi, le fervent amant du messager d’Allah animé d’une volonté invariable
Qui a tant fait dans le domaine de la spiritualité dans cette mission noble
Toi, Cheikh Aliou Le transmetteur sincère, l’avertisseur de la parole divine
Toi, le mystique humble dans l’approche, le grand sélectionneur de dons

Tu inspires le charisme, le respect, la dignité, Toi, l’étoile brillante de Sine
Je ne sais rien de ce qui se passe plus haut, je dois gagner chaque échelon
Les éclairés, sans doute à cœur ouvert T’ont choisi en toute soumission
Le fervent amant du messager d’Allah animé d’une volonté inébranlable

Qui asperge une lumière dans les cœurs des harifs en pleine soumission
Toi, le choisi parmi les érudits de connaissance d’auparavant, l’invariable
J’étais venu en prière Te rendre hommage, Te chanter, je rentre satisfait
Que les feuilles et les plumes me soient soumises pour continuer à chanter…
Baye et ses étoiles, je Te demande de prier pour moi, pour éternellement les vénérer…

Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam (Ma Plume, une Lumière)