Le XXe Siècle a-t-il considérer à sa juste valeur l’apport inestimable de Baye quant à l’expansion de l’islam ? Les chiffres par leur éloquence exponentielle, en plus de nous rendre perplexes en disent long sur la traversé de l’homme (ra) que sur le gigantisme de son empreinte.
Car voici… 20 à 25 millions de prosélytes (selon un journal égyptien) venus à la religion grâce à lui, plusieurs dizaines d’autres millions de musulmans devenues ses disciples au point que le Professeur anglais Mervyn Hiskett évalue sa congrégation à un à une soixantaine millions en 1975, année de son rappel à Dieu.
Et dans ce registre, une séquence vertigineuse relevé grâces aux études du Professeur Christopher Gray, quant « en 1956, un journal anglais estima ses sujets à une quinzaine de millions dans la seule fédération du Nigeria (quoique le nombre fut bien supérieur), sachant que sa prêche n’y débuter que timidement dans les années d’avant-guerre et plus considérablement qu’Allah fin de celle-ci, en 1945.
Œuvre hyper phénoménale dirions-nous. Qui plus est, qu’un seul homme l’ait accomplie, armée de sa seule foi, ne portant que la langue de Dieu, et de la sorte parvenant à s’aménager, dans l’étroitesse de l’Histoire et au travers de ses forteresses idéologiques, un empire spirituel de l’Atlantique à l’extrême Orient !
Fut-il évident vraiment qu’un prêcheur des confins de la savane, de surcroit religieux noir, surgi le giron colonial et aux plus fort des frictions terrestres, érigeât, le temps lustres une confédération confessionnelle,…
Et nous y voilà …avec Baye à la confluence même de la spiritualité à l’embouchure de la Gnose…
source : faydatidianiya.com